Notre première (et peut être dernière) grasse mat’ du voyage. Alex émerge vers 10h45 avec Gabrielle qui lui chatouille les pieds sous les ordres de sa maman (c’est courageux mais plus sûr en terme de réaction !)

Dehors le temps est maussade mais il ne pleut pas, juste un ciel gris. On descend nos 5 étages et on se retrouve sous la pluie. On ne nous avait pas dit que le temps changeait si vite. Bon c’est plus du crachin qu’autre chose et ce n’est pas ça qui va nous arrêter. On est en plein centre, notre hôtel est très bien situé, et notre objectif du jour est à 10 min à pied.

Nous arrivons devant l’Hermitage et on reste bouche bée par de si beaux monuments. Dès que le soleil pointera le bout de son nez, on reviendra pour voir tout ça briller et faire de plus jolies photos. Nos billets ont été achetés sur le site internet, on cherche donc l’entrée VIP sans succès car l’entrée principale est noire de monde et les 2 files d’attente nous paraissent interminables.

Heureusement, il y a un tourist information center. On leur demande où aller pour entrer et surtout où avoir les billets gratuits des filles. Réponse en 2 temps, l’entrée est après le grand bâtiment et pour les filles “good question” ! C’est sympa ! On y va quand même et advienne que pourra. Avant ça, on se cherche un truc à manger car il fait faim. On trouve un petit kiosque à beignet qui n’ont pas l’air mauvais. Pour les filles ce sera roulé saucisse et nous un superbe saucisse-purée, le tout dans une pate à beignet frite. Autant dire que ça tiens bien au ventre.

La file d’entrée VIP est vraiment longue pour un ticket coupe file mais on arrive finalement à entrer sans être trempés. L’Ermitage est come un petit Louvre. On commence la visite par la salle Egypte, histoire de captiver un peu les filles. Louise est aux anges et Gabrielle aussi jusqu’à leur rencontre avec la momie. Notre future archéologue (Louise) l’observe sous toutes les coutures alors que notre vétérinaire (Gabrielle) se retourne avec l’air dégoutté et une main devant la bouche. Pour info, la semaine avant de partir, on avait disséqué un cœur de poulet avec Gabrielle !

Bref ! On déambule dans les salles toutes plus belles et plus dorées les unes que les autres. Le marbre, les lustres, les colonnes sont superbes, mais le plus impressionnant pour nous ceux sont les parquets en marqueterie, on dirait des immenses puzzles. Par contre c’est un peu dur à photographier car on a toujours un pied dans le cadre (il y a foule au musée). C’est assez drôle de regarder les gens, car il y a ceux qui ont le nez en l’air vers les plafonds, ceux qui regardent les objets en expo, nous avec le nez vers le sol et les chinois qui se photographient eux-mêmes ??

Il y a tout de même 301 salles, on ne les fera donc pas toutes, on se limite aux remarquables selon le lonely, mais même les autres sont belles. On ne sais pas trop où donner de la tête. Il y a pas mal de monde et les filles sont vaillantes. On fait quasiment le tour de tout le premier étage avant d’avoir le droit à nos premiers “j’ai mal aux pieds” ou “j’ai soif”. On finit par la salle de l’horloge du paon, une merveille et on décide de sortir (un peu à regret mais les filles n’y arrivent plus).

On prend l’entrée principale et là, on découvre que la queue que l’on a vu toute a l’heure n’était que la partie émergée de l’iceberg et que notre coupe file était finalement une bonne idée.

Il ne pleut plus et on retourne à l’hôtel à pieds en longeant les petits canaux alentours. Arrivés à la chambre c’est l’instant famille, on sort les jeux de sociétés pendant que les photos se déchargent Vers 18h30, on ressort pour voir l’église du saint sauveur près de chez nous et se trouver un petit resto. Manque de chance, l’église là plus emblématique de Saint Pétersbourg (surtout la plus photographiée) est en rénovation sous échafaudages. Du coup, en Thaïlande, le Doi sutep avait un échafaudage, en Birmanie, les temples de Bagan étaient en rénovation après le tremblement de terre de 2016 et bien là, la tour du clocher est sous les bâches ! Ca nous poursuit un peu.

On se dirige vers un petit resto qu’on avait repéré tout à l’heure, ce n’est pas vraiment dans le budget, mais on peut faire quelques exceptions. On nous amène le menu et là surprise, il est en russe, anglais et…français ! Si ça c’est pas du nez (en même temps toute la déco du resto est orientée vers le vieux Paris, l’époque des cabarets et d’Edith Piaf). On choisit un plat sur la page “très russe” avec les “gueulardises” en entrée. On se laisse tenter par du hareng fumé et un steak Orgloff (où quelque chose comme ça). Pour les filles c’est dépaysement total : spaghetti carbonara et bolognaise ! Au moins elles ont mangé de bon cœur. En dessert glace et crêpe pomme cannelle délicieuse. On remarquera que l’aneth et la cannelle se retrouvent dans beaucoup de plats.

Après ce craquage de budget, on retourne à l’hôtel tranquillement pour se coucher tôt et finir d’absorber le sommeil en retard que l’on cumule depuis près de 2 semaines !

 

 

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