Lever un peu plus matinal aujourd’hui, tout le monde est prêt pour 10h. Ok, c’est légèrement tardif, mais les différents musées et palais n’ouvrent pas avant 11h. Le soleil essaie de faire quelques percées sans réel succès mais au moins il ne pleut pas. On se dirige vers l’île Vasilyevsky pour avoir un beau point de vue sur l’hermitage. On trouve très vite le bon endroit car c’est à côté des bus de touristes. Bon, on est des touristes aussi mais pas en bus !

Juste à côté, on visite le museum d’histoires naturelles pour les filles. Bonne surprise, l’entrée est gratuite pour elles. A peine entrés, on tombe nez à nez avec un loup empaillé et le squelette d’une géante baleine, ça annonce la couleur. On déambule dans les immenses allées où l’on croise des serpents, des tortues, des oiseaux par centaines, tous les animaux d’afrique, mais aussi la star du musée, un mammouth. Les filles ne savent plus où donner de la tête et nous on se rend compte qu’on en a vu pas mal en vrai.

Bien sûr, le musée essaye aussi de répandre la légende du platipus et du moose, mais on ne le croit pas ! (petit private joke car en Australie, on a cherché des platipus pendant toute une journée dans la nature et à l’aquarium de Sydney sans succès et à Yellowstone, en 6 jours, pas un seul moose)

En sortant, on file au palais Menchikov qui fait parti du billet internet avec l’Hermitage (billet 2 jours pour les intéressés). C’est une belle demeure d’un riche marchand, à taille plus humaine que l’hermitage et sans la foule. On y voit des peintures asiatiques, mélangées à la faillance hollandaise et même un poêle à charbon de Paris.

La faim commence un peu à nous tirailler et pour cause, il est 14h. On se trouve un petit parc avec des bancs pour notre premier pique-nique. Tout se passait bien jusqu’à l’invasion de pigeons. Au départ, il n’y en avait que 2 ou 3 dont le chef (un pigeon blanc tout sale!) et Alex a fait l’erreur de leur jeter un bout de pain pour les éloigner. Faute de débutant, à ce moment là, une vague d’oiseaux en tout genre s’est ruée à nos pieds. Les filles et Maéva se sont vite échappées mais Alex, qui est un peu têtu, est resté sur son banc. Et bien, il y en avait certains qui volaient pour tenter de lui manger son pain dans sa main. Incroyable !

La suite de notre balade devait nous ramener au jardin Alexandre pour voir la cathédrale St Isaac mais comme les filles commençaient à être fatiguées, on a décidé non pas de faire demi tour mais bien de prolonger un peu la balade jusqu’à une autre église que l’on voyait au loin. Parents indignes !

Après quelques photos sous le soleil qui marque son retour, disons plutôt son arrivée car on ne l’avait pas encore vu, on reprend le fil de notre balade. Arrivés devant St Isaac, on achète un billet pour la colonnade, c’est à dire un pass pour prendre les escaliers et aller en haut de l’édifice ou presque. Gabrielle commence à vraiment faire la tête et nous comprenons car ça fait bien 6 h qu’on crapahute et nos pieds commencent à chauffer.

Finalement, on a besoin de bien la motiver mais arrivée en haut des 262 marches, elle nous lâche un c’est tout. Une envie d’homicide nous traverse l’esprit et à cette hauteur (on domine toute la ville) c’est pas compliqué de commettre un meurtre. On les aimes nos enfants et ils sont comme on les a élevés, un peu fainéants et râleurs.

La vue est splendide, on surplombe tout St Petersbourgh et avec le soleil, les toits en or scintillent. On retourne devant l’hermitage en passant par le parc Alexandre. On récompense nos 2 courageuses avec une glace et nous avec un bon coca frais.

La place du palais est hyper vivante, il y a pleins de groupes qui chantent avec un parterre de spectateurs qui applaudit. Une autre vision de la Russie s’ouvre à nous. Jusqu’à présent, les visages étaient plutôt fermés, alors que là, on voit des sourires. Puis on entend un bruit d’hélicoptère et on n’a pas à beaucoup chercher car ils sont quasi en rase motte au dessus de l’hermitage, s’en suit des avions rafales ainsi que des avions de guerre (désolé on n’est pas expert en aviation même en habitant près de Toulouse). Est ce une parade militaire car on a aussi vu pleins de vaisseaux de guerre avec leurs marins à bord ? On ne le saura probablement jamais.

Sur le retour à la maison, on fait nos petites courses pour demain midi.

Après une bonne douche, on ressort au pied de notre hôtel pour une soirée sushi. La commande se passe bien mais le service est plus compliqué. On se retrouve avec 3 assiettes de spaghettis pour nos 2 filles, la pauvre serveuse ne sait plus quoi faire et finalement l’assiette supplémentaire trouvera preneur 30 min plus tard !

Pour le dessert, on prépare bien avec google traduction notre commande car nous voulons partager (enfin les filles) un fondant au chocolat mais sans la sauce menthe qui l’accompagne. Quand la serveuse arrive, elle nous coupe dans notre élan en expliquant que la sauce est dans le fondant !

C’est un flop ! Les filles se rabattent sur des churros et je crois que la serveuse se met à nous détester quand on lui répète 3 fois que nous ne voulons qu’une assiette.

Au moment de l’addition, nos craintes se confirme, on dirait qu’elle nous évite et pourtant c’est dur quand tu as un gars de 1m85 qui agite ses bras en l’air, il faut tout un jeu d’acteur pour ne pas le voir.

Au moins le seul avantage c’est qu’elle ne nous a pas demandé de tips pour le service qui n’était pas compris.

Après cette bonne journée, on rentre faire quelques devoirs car la rentrée pour les filles c’est aujourd’hui malgré la bonne tentative de Gabrielle de négocier au 3 Septembre comme les copains.

(elle en a toujours dans le cerveau quand c’est pour ne pas travailler et elle n’a que 6 ans).

 

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