Ce matin réveil un peu brutal, il est 6h45, les réservations pour les parcs d’Afrique du sud viennent d’ouvrir et nous devons faire nos réservations au plus vite. Et oui, il faut toujours penser à la suite, même si c’est pour juin 2020.
Bref, on s’arme de notre itinéraire et on commence les réservations de nos nuits de camping dans les parcs car les places sont chères et qu’en fonction de ce que l’on va réussir à faire ou non, l’itinéraire n’est pas le même. Finalement on arrive à avoir 4 nuits sur 5 au kgalagadi, sachant que la dernière nuit peut se faire juste en dehors du parc. Cool !
Du coup, comme il est tôt et que tout le monde dort, y compris nos voisins et probablement la gardienne de l’auberge de jeunesse, on continue nos réservations pour les nuits suivantes.
On s’en sort plutôt bien et dans l’ensemble, on a réussi à avoir 95% de ce que l’on voulait. Nos plans ne vont donc pas être trop chamboulés.
Quand les filles se réveillent, la carte bleue fume encore, heureusement demain c’est jour de paye !
On prend notre petit déj dans la salle commune et on commence notre journée de visites malgré les gros nuages noirs qui tapissent le ciel.
On commence par aller au couvent Novodevitchi. Quand on arrive, on découvre pleins d’échafaudages, comme d’habitude, on a vraiment l’impression que la Russie entière est en rénovation !
On paye quand même l’entrée car quelques bâtiments sont accessibles à la visite. Heureusement, le prix est réduit et on ne débourse que 300 roubles pour 4 au lieu de 1250.
Finalement, ça ne valait pas plus, tout était vraiment bâché, une seule église était ouverte. Pour la première fois, on a sorti nos foulards pour pouvoir se couvrir la tête comme toutes les femmes orthodoxes en russie.
En sortant de l’enceinte du couvent, on fait un arrêt dans un genre de boulangerie traiteur pour se prendre notre repas de midi. On repart avec des blinis à la viande, de la quiche, des wraps, un croque monsieur et une salade au saumon. On va manger comme des rois.
Malgré la bruine qui commence, on se dirige vers la cathédrale du christ sauveur. Et oh ! surprise, elle est couverte d’échafaudage. C’est presque risible tellement ça ne nous surprend plus.
On en fait le tour et l’entrée principale est libre de tout plastique, on visite aussi l’intérieur qui est splendide. On voit que la religion orthodoxe a encore de beaux jours devant elle (comme les autres d’ailleurs).
Les dorures sont superbes et il y en a partout. Après, c’est un peu normale pour la plus grande église de la capitale. Ce qui nous étonne le plus, c’est la ferveur des russes, on ne les pensait pas si croyants et pourtant, il y a bon nombre de fidèles qui se pressent devant les icônes religieuses pour prier et les embrasser.
On traverse ensuite un parc avec quelques jeux et une vendeuse de myrtilles. Notre erreur est de s’être arrêtés au 2.
Arrivés au milieu du parc, on commence à sentir un vent bien frais et on a remarqué que cela annonce la pluie dans les 15 min. Pas loupé, arrivés au bout du jardin, on se prend une bonne averse sur la tête. On est
au passage piétons et on regarde les secondes avant que le signal piéton devienne vert défiler en subissant les assauts de la pluie. Journée de m*** quand tu nous tiens. On se trouve un petit refuge sous une arcade en attendant une accalmie. On est à 100 mètres de notre hotel…
Et là on pense à nos amis (C et F) les chats noirs du voyage, on espère juste qu’ils ne nous ont pas refiler leur poisse.
On rentre à l’hôtel en ayant limité les dégâts car on avait senti venir le truc et on avait nos polaires à capuche.
Le repas est vraiment bon et gargantuesque.
Le reste de l’après midi est réservé aux réservations de parc, lavage de cheveux, devoirs et machine à laver.
Pour le linge, on le confie à la femme de l’accueil et elle nous fait comprendre qu’elle s’en occupe. Elle étend même notre linge devant notre porte dans le couloir et le mieux c’est qu’elle a étendu les mouchoirs en papier sales que Gabrielle avait laissés dans sa poche ! Amazing !
Le ciel se dégage en fin de journée, juste pour nous laisser sortir manger dans une chaîne de resto le My My (se dit mou-mou comme le son d’une vache ! et oui ici elle font comme ça d’abord !)
La journée était un peu off, mais ça nous a permis d’avancer dans les taches annexes et comme ça demain, on sera plus tranquille.
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