Premier jour complet dans le train, bon en fait on va tricher car on prend 2h de décalage horaire aujourd’hui. Le jeu c’est de réussir à comprendre quand et à essayer de se caler sur les nouvelles heures pour manger et dormir sans être trop décalé. Sinon c’est la journée type dans un train. On déjeune et on se met aux devoirs (et oui, il est temps de mettre un coup de boost, car on a le temps et pas grand-chose d’autre à faire).

Après ça, les filles lisent un peu ou jouent à la DS pendant que nous jouons au dés ou qu’on écrit les récits et articles pour le site internet. On espère pouvoir rattraper le retard sur le site, mais c’est pas fait. Le temps est ponctué de petits arrêts dans des gares plus ou moins grandes, certaines fois, on a l’impression de faire un stop en pleine campagne et pourtant, on voit des gens descendre et monter.

Lors de certains arrêts, on peut descendre se dégourdir les jambes car dans les « vraies » gares, le train reste entre 20 et 30 minutes. Dès notre descente, on est assailli  par des mamies russes qui tentent de nous vendre de tout et de rien. Nous on se fixe surtout sur la bouffe et en particulier du frais car notre fromage et notre pâté n’ont pas trop aimés la chaleur du wagon. On trouve des fruits (bananes, pommes, cerises, framboises…), des glaces, des pates, des beignets et bien d’autres choses.

A midi, sans grande surprise, on mange des nouilles poulet ou bœuf. Les filles trouvent ça cool pour le moment, on attend de voir dans 3 jours, on est sûr que même Gabrielle nous réclamera des légumes. L’après midi est occupé par le temps de jeux avec les copains français. Tout y passe, Playmobil, 7 familles, miaou-miaou (sorte de Uno) et le maître des rails (le jeu des copains).

On oublie pas de refaire un peu de devoirs et de se dégourdir les jambes dès que les arrêts sont assez longs. Ce soir, on mange avec Anne-Cécile et Eric , les parents de nos voisins français. Ils habitent à Abidjan. Leur vie n’est pas banale et cela nous donne de nombreuses idées !

Pour ce repas, on se dirige vers le wagon restaurant qui est 4 wagons en aval du notre. A peine arrivés là bas, on tombe sur une russe complètement saoule qui s’incruste et tente de nous parler avec son anglais de bourrée. En gros, on comprend qu’elle aime les enfants quand elle offre une tablette de chocolat à chacun d’eux. Comme vous vous en doutez les nôtres sont aux anges et elle lui font même un câlin. On les a bien élevées quand même et puis il faut savoir user de son charme, les enfants c’est un peu un joker en voyage, ça permet de faire certaines choses que l’on ne peut pas faire quand on n’est que 2 adultes. Du moins c’est ce qu’on espère, affaire à suivre…

Finalement, on réussit à se retrouver entre nous pour un repas super sympa. Les plats arrivent au compte goutte et la conversation tourne forcement autour des voyages, car Anne-Cécile et Eric ont aussi fait un TDM pré-enfants et pleins d’autres voyages depuis. Ca crée toujours un petit lien supplémentaire entre baroudeurs.

Une fois le repas fini, on fait un dernier arrêt pour digérer sur le quai et c’est l’heure du dodo pour tout le monde. Finalement, une journée de train ça passe vite et on se dit déjà qu’on renouvellera l’expérience dans quelques années (pourquoi pas relier le Japon uniquement en train et ferry) car on peut prendre le temps entre les paysages, les rencontres et un peu d’immobilisme, c’est parfait. On conseille cette parenthèse à chacun !

 

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