Notre première nuit hors du train a été assez réparatrice et on en a grandement besoin car on repart pour 6h de mini bus. Quand le chauffeur vient nous chercher, il est à peu près 9h20. On prend tous nos sacs et arrivés devant le mini bus on comprend que ça va être sport. Les sacs des autres sont déjà dans la mini allée pour aller aux sièges et il ne reste pas de sièges à coté les uns des autres. Les filles se mettent sur la ligne des sièges seuls, l’une devant l’autre, Maéva à côté d’un petit garçon russe et Alex prend la place du mort à côté du chauffeur. On se dit que ce n’est qu’un Shuttle qui va nous déposer à la gare de bus. On récupère 2 chinois à l’aéroport et…on y va. En fait c’est notre bus !
Le pare brise est fissuré de partout, même Carglass ne peut plus rien y faire ! En chemin, notre chauffeur se signe à chaque fois qu’on croise une église, ce qui est extrêmement fréquent en Russie.
Le trajet nous mène rapidement dans des plaines vertes au milieu de collines plus boisées. On attend d’apercevoir ce fameux lac. Bon au bout de 2h, on ne voit toujours pas d’eau et on fait une pause repas. Une russe du bus nous dit qu’on est à mi-chemin vers le ferry. Au moins on sait à quoi s’en tenir.
Les filles ont l’air plutôt sages. On en profite pour lire un peu tous sauf Gabrielle et sa DS. Le temps passe vite et nous voici déjà au ferry. Enfin, on le voit ce lac Baïkal. L’eau est clair, l’air est frais et enfin on n’est plus en ville. Une fois sur l’île d’Olkhon, il nous reste 70kms à faire sur des routes en terre de type Kenya ou Namibie, bref, ça saute pas mal.
Le chauffeur prend des petites routes parallèles pour que ça saute moins et pour pouvoir aller plus vite et quand on regarde autour de nous, tous les mini bus font de même.
Arrivé a Khuzir, La ville de l’île, le chauffeur nous demande l’adresse de notre logement et là, on se trouve bien bête. Heureusement, on s’était pris le guide Russie en anglais sur le téléphone et la pension y est écrite. On arrive à bon port et on prend possession de nos 2 chambres : une pour nous avec grand lit et une pour les filles avec petits lits. Enfin de l’intimité, on va pouvoir écrire nos récits, discuter ou lire sans utiliser la frontale.
On règle l’administratif, on réserve nos tours pour notre séjour et on ressort pour faire des mini courses. Le village s’articule autour d’une route principale avec tous les magasins et quelques rues parallèles avec les maisons et hôtels.
On trouve notre bonheur très rapidement et ce qui nous rassure c’est que la fille de Olga fait les courses ici. Ah ! oui, Olga c’est notre mama russe qui gère sa pension de manière militaire : « diner seven ! » et « breakfast nine ! »
On continue notre visite de la ville pour descendre à la plage. C’est asses simple, c’est au bout de la rue principale. En arrivant sur le sable en gravier, on retrouve Anne-Cécile, Eric, Maxime et Solal, il fallait la faire celle-ci. Les filles sont ravies et du coup les enfants se baignent direct dans le lac qui doit être tout juste à 15-16 °. Pour notre part (nous parents), ne tremperons que les pieds et c’est déjà pas mal.
On se donne RDV pour demain sur une autre plage vers 17h et nous rentrons manger car « seven » arrive. Le repas est bon, ça fait du bien de manger des légumes et de ne pas réfléchir à ce qu’on veut commander.
Juste après, on tente de faire un coucher de soleil sur le lac, mais nous le voyons passer derrière les montagnes pendant notre marche. C’est pas grave, on va quand même au bord du lac car les couleurs sont belles et on se dit qu’on a encore 4 soirs pour réussir à le voir en entier.
Après toutes ces émotions, on rentre et dodo tôt même si demain est un jour off, enfin sans visite organisée.