A 9h pile, nous sommes au petit déjeuner. Ce matin c’est gâteau d’omelette et crêpes, de quoi nourrir une famille pendant 2 jours, au moins elle ne se moque pas de nous Olga.
On demande à faire une lessive et petit hic, il n’ont pas de machine ou ils ne veulent pas la prêter. Tant pis, c’est session lavage à la main en famille et on étend sur leur corde à linge.
Notre programme du matin, c’est d’aller voir le rocher du shaman. C’est un rocher célèbre dans la religion mongole et surtout chez les Bouriates car un dieu mongole s’y serait caché pour échapper à Gengis Khan.
On traverse le village pour se retrouver sur les falaises donnant sur le lac. On prend un peu la notion d’immensité car il y a de l’eau partout et sur des kms. Pour info (il faut bien faire un peu Wikipédia), le lac fait 636 km de long. En gros, on peut rentrer 264 fois Toulouse dans le lac ! Ca pose le décor.
On suit un peu ces falaises qui nous mènent au rocher du shaman. Outres les touristes, les visiteurs sont partagés entre les ultras croyants qui font des offrandes sous formes d’argent, de gâteaux, de lait ou de bonbons et les « instagrammeuses » qui tentent de prendre la plus belle pose pour montrer leurs « formes » (on va rester gentil) devant le rocher.
Pour nous, la vue est belle et ce côté ferveur nous a toujours beaucoup plus.
Après quelques photos, sans pose lascive, on retourne faire des courses pour le repas de midi. On est seule à la pension (ils sont tous en excursions ce midi) et on profite de la salle à manger pour faire les devoirs assis à une table (et non avachis dans un lit).
Vers 15h, on se prépare pour aller à la plage comme convenu hier pour notre RDV. On pensait que la plage serait prise d’assaut un Dimanche et c’est plus qu’acceptable. On se trouve un coin tranquille (entre des russes qui picolent et une famille mongole) et les filles se mettent à l’eau, enfin surtout Louise car Gabrielle à peur des crabes. On a beau lui dire qu’à cette température, il n’y en a pas, rien n’y fait. Elle joue quand même.
Le groupe à côté de nous fait parti des « instagrammeuses » et elles se photographient couchées sur les rochers, appuyées contre un autre, le cul en arrière. Un spectacle qui passionne Louise (nous lui expliquerons plus tard que se montrer dénudée sur internet peut avoir ses mauvais côtés et de graves conséquences, pas sûr qu’on est été efficace). Même Gabrielle se met à imiter ces filles en mettant des cailloux dans le soutien gorge de son maillot de bain. On est bien mal …
Vers 17h, les copains arrivent. Tout le monde fait une trempette dans le lac, sauf Maé qui est trop frileuse. Finalement ce n’est pas si dur que ça, le froid est tellement saisissant que quand tu sors, tu n’as plus froid !
Le soleil commence à se cacher et on décide d’aller boire un verre quelque part car c’est la dernière fois que l’on se croise, cette fois c’est sûr. On retourne vers la plage d’hier car Maéva et Anne-Cécile avaient repéré un bar avec du vin blanc. On s’installe à la terrasse et on discute autour de nos milkshakes et smoothies (et oui, toujours pas trop d’alcool, même dans un si bel endroit). A 19h, on se sépare après avoir échanger les mails et autres réseaux sociaux et on court un peu pour arriver à l’heure au repas. Quand on arrive, la salle à manger est pleine (hier on était 8). Le repas est toujours très bon et le ventre plein on file dans les chambres pour lire avant le dodo. Demain c’est tour du nord de l’île en excursion.
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