Quand on se réveille dans d’aussi beaux paysages,on ne regrette pas du tout son petit village français !
Après le petit déjeuner, nous avons droit à la séance de dépessage du mouton, activité réservée aux hommes.
Les filles sont toutes excitées mais un peu déçues car on a loupé la mise à mort.
On l a déjà dit, mais aurait on des filles bizares ?
On prend un cours d’anatomie et elles n’en perdent pas une miette, tout y passe : coeur, reins, intestin, poumons, foie …
Après, les femmes rentrent en scène et lavent tous les abats, ici rien ne se perd, on mange tout y compris la tête et les pattes.
On profite des explications de Baaska et c’est génial, on a bien fait de changer de guide.
Tout le monde est soulagé de l’avoir : nous, Gouache, Uchral et la famille.
Un peu plus tard dans la matinée, on part faire une balade vers le bord de la rivière.
On en profite pour faire boire le troupeau de chèvres et moutons.
Les filles sont dans leur élément, on dirait de vraies bergères avec leurs bâtons pour les guider à l’eau.
Notre balade continue de l’autre côté de la rivière, nous n’avons d’autres choix que de nous déchausser et de traverser à pieds.
C’est frais, mais après le lac Baïkal, plus rien n’est froid !
On discute avec Baaska et on apprend plein de choses sur la Mongolie, les nomades, l’histoire et elle, car Maéva, en bonne agent des RG, lui pose plein de questions sur sa vie.
Elle habite à Paris depuis 3 ans pour ces études de langues, d’où le bon niveau de français.
Pour midi, nous avons droit à une soupe au mouton frais (celui de ce matin).
C’est bon, même si les filles n’y tremperont que les lèvres.
En dessert, on découvre le “yogurt mongol”, c’est une faisselle de mémé marcelle.
Voilà un truc que les filles mangent avec délice !
L’après midi est plus cool, on fait quelques devoirs (car il faut bien) et les filles jouent avec les enfants.
Pendant ce temps, on tente de communiquer avec la maman de la famille qui est venue s’asseoir à côté de nous.
Ma chérie se débrouille bien avec les gestes et on se marre bien.
En fin d’après midi, Maéva est réquisitionnée en cuisine pour aider à la préparation du repas, mais pas n’importe quoi, des raviolis vapeur (au mouton bien sûr !).
Un délice. On nous avait vendu la Mongolie comme l’ennemie de la gastronomie mais à part le fait de ne manger que du mouton, c’est bon.
On commence à prendre le rythme de cette vie nomade, même si demain, il faudra partir pour un autre camp.
Le petit plus de la journée c’est que la maman nous a invité à une fête en l’honneur de son dernier fils de 3 ans.
En Mongolie, les garçons se font raser la tête à 1, 3 et 5 ans, les filles 2, 4 et 6.
C’est comme un rite de passage.
Les dates sont choisies par un prêtre bouddhiste, ainsi que l’heure de la première coupe de mèche de cheveux et la personne qui doit le faire en premier.
C’est pour le 18, on espère vraiment pouvoir revenir.
Affaire à suivre …

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