A croire que le grand air fait du bien aux filles car ce matin, elles ne se réveillent qu’à 8h15.
Après le petit déjeuner, tels des nomades, on prépare nos sacs et on dit aurevoir à notre super famille.
Les poulettes sont un peu tristes mais il faut continuer d’avancer.
On marche vers une petite montagne en se disant que l’on va la contourner pour aller dans la vallée suivante mais notre Uchral (notre guide) en a décidé autrement.
On attaque la montagne en ligne droite.
Maéva adore ça, c’est le truc qu’elle redoute à chaque randonnée.
En plus, Gouache ne peut pas nous suivre et Gabrielle est condamnée à nous suivre jusqu’au bout.
On trouve des subterfuges comme les bonbons (ok, c’est pas la meilleure chose mais quand vous aurez marché dans la steppe mongole avec un enfant qui pleure toutes les 30 secondes car il a mal aux jambes on en reparlera !).
Finalement, on trouve LE truc, jouer au monde imaginaire que les filles ont inventé en Russie : Friandiland !
Grace à ça, la montée se finit dans la joie et la bonne humeur.
Arrivés en haut, on a une vue dégagée à 360° et on voit notre destination…qui est tout en bas dans la vallée d’où l’on vient.
On comprend que Uchral voulait juste nous montrer le panorama.
Bon, une fois en haut, on ne lui en veut pas, une légère envie de meurtre quand même !
On redescend tranquillement et Gouache nous amène 2 petites filles de la prochaine famille pour marcher avec les filles.
Il est vraiment super ce Gouache !
On arrive rapidement et on découvre notre camp de luxe.
Il y a 2 yourtes, une maison en dur, un auvent avec une table et des bancs, une superbe vue sur la rivière et, excusez du peu, une douche !
On passe l’après midi tranquille à jouer et discuter avec Gouache et Baaska.
Les filles, elles, jouent avec les enfants de la famille et ont même le droit à des vélos flambants neufs.
C’est quand même la classe de faire du vélo dans la steppe Mongole.
Un peu plus tard, Uchral, nous montre le dressage d’un cheval sauvage.
En faite, ici, les chevaux sont laissés libres 9 mois de l’année, l’hiver, et en été, il faut les réhabituer à être montés.
Tout d’abord, il rabat un cheval dans un enclos, puis il l’attrape au lasso et il l’approche lentement.
La suite est très rapide, il lui monte dessus sans selle et, comme dans un rodéo, le cheval se cabre pour l’éjecter.
Finalement, le cheval s’avoue vaincu rapidement et il le ramène à l’enclos.
C’est assez impressionnant !
Pour finir la journée, on assiste au rassemblement des vaches par la mère de famille et sa sœur (le père est chauffeur et est donc absent).
Comme on a vu hier, la mère prend sa moto et va klaxonner les vaches, mais sa sœur, la pauvre, n’a qu’un vélo et c’est pas facile.
Bien sûr, comme vous la connaissez (ou non), Maéva s’est à peine moquée.
Pour le repas du soir, on a le droit à des Banh Bao (au mouton, mais ça passe bien). On en avait parlé avec Baaska dans l’après midi et du coup, c’est elle qui en a fait la demande.
Le grand air nous a, encore une fois, vidé de notre énergie, enfin surtout les parents, car les filles continuent à pédaler à fond sur les vélos.
Encore une fois, on est dans une super famille et c’est grâce à Gouache qui ne suit pas vraiment le programme à la lettre mais nous permet de découvrir des personnes géniales et des lieux très beaux.

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