La nuit a été plus que moyenne, Gabrielle a chouiné toute la nuit et elle ne s’est arrêtée que quand Alex l’a prise avec lui dans son lit.
Super pratique car les lits sous les yourtes font en moyenne 80 cm de large et en plus, cette nuit, les planches du matelas n’étaient pas de niveau.
Mais c’est pas fini !
Vers 1h30, un mec complètement bourré est rentré dans la yourte pour trouver un copain (un reste de la fête d’hier).
Bref, que du bonheur !
Du coup, quand le réveil sonne à 7h15, c’est un peu dur pour tout le monde.
On prend la voiture pour retourner au camp de la première nuit, c’est là-bas qu’on va prendre les chevaux.
On précise que dans la séquence qui va suivre aucun animal n’a été torturé ou blessé…à part moi (Alex).
On rencontre notre guide de cheval, il nous montre nos chevaux et après avoir revêtu nos superbes bombes d’équitation, nous grimpons sur nos montures respectives et c’est parti.
Dès le début, alex sent que ça va être compliqué.
Son cheval à l’air un peu débile, il marche la tête penchée, il s’arrête pour pisser toutes les 15 minutes, il fonce dans le cheval du guide et couche sa tête sur lui.
Il colle tellement le cheval de Louise qu alex se mange des coups d’étrier toutes les 30 secondes, pour ne rien arranger, le cheval du guide nous défèque dessus toutes les 20 minutes et grâce à son nouvel ami alex a le genou dans ses fesses en permanence.
Alex vous laisse imaginer la suite !
Au bout d’une heure, Alex déclare le décès de son postérieur, chaque pas est un supplice et son pote le cheval débile continue de rentrer dans les autres, de marcher dans des trous, manquant de faire tomber Alex à chaque fois.
Si vous trouvez qu Alex noircit le tableau et bien , je vous invite à tenter l’expérience du cheval atteint de Creutzfeldt-Jakob Jacob dans la steppe Mongole.
On arrive tant bien que mal (plutôt mal) à la fête pour la coupe de cheveux du petit garçon de la deuxième famille.
Ils nous avaient invité quand on les avait quitté.
alex descend enfin de son appareil de torture (que nous avons payé en plus) et il retrouve quelques sensations dans les fesses, même si ce n’est pas agréable, au moins elles sont en vie !
On entre dans la yourte avec toute la famille qui est déjà réunie.
Le petit garçon a déjà des mèches de cheveux coupées de partout et il n’arrête pas de se regarder dans le miroir pour voir quelle tête il a.
On mange de bonnes salades au…jambon (et oui !) et au…thon.
Un bonheur !
Bien sûr, on passe par le rituel lait de jument fermenté (environ 5 fois) mais on a notre botte secrète pour ceux qui suivent.
C’est pas faux !
On a aussi droit aux verres de vodka et aux fioles de tabac, mais ça, ça passe.
Quand vient notre tour, on offre un peu d’argent au petit garçon et on lui coupe une mèche de cheveux chacun.
Il a eu pleins de cadeaux, des boîtes de gâteaux, un pistolet électronique, une voiture télécommandée ou encore un robot.
C’est un peu noël avant l’heure !
Les poulettes sont encouragées à lui chanter Mamo Naachi, ça scotche un peu tout le monde mais ils se réveillent bien quand elles récitent leur poème sur Alex et ils se marrent tous au moment du passage sur sa calvitie !
Après 2h de partage avec la famille qui ne cesse de croître avec de nouveaux arrivants, on prend le chemin du retour.
Alex a essayé de repousser au maximum le départ mais son idiot de cheval l’attend.
Bon pour vivre un moment unique comme celui-ci, ça valait le coup.
Sur le retour, Alex pense comprendre ce qu’a ressenti Jésus sur son chemin de croix.
Tu espères que ça s’arrête vite pour qu’on t’achève enfin !
Le trajet paraît interminable, à chaque colline, on espère voir le camp apparaître et à chaque fois nous sommes déçus.
On arrivera tout de même sans encombre avec une belle frayeur pour Maé quand son cheval et celui de Gribouille ont tenté un petit galop.
En plus la connerie de du cheval d’Alex est contagieuse !
On s’installe dans la yourte et on fait un temps calme pendant lequel Alex découvre que son coccyx n’est plus droit (info vérifiée par Maéva).
Gouache nous accueille avec de l’Ice Tea, des pommes et des chips.
Un amour ce chauffeur.
Avant le repas, on discute avec lui et Baaska de la Mongolie d’avant et après le communisme (1990).
Gouache qui a connu cette époque est plutôt heureux que ce soit fini.
On se couche rapidement après le repas en espérant que la nuit soit bonne.
Ça s’annonce dur car alex ne peut dormir que sur le ventre, ses fesses ayant démissionnées depuis longtemps.

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