Ce matin Uchral vient nous dire aurevoir une dernière fois et dès que les sacs sont prêts, on monte en voiture.
On reprend la route, enfin la piste car au lieu de reprendre le chemin de l’aller qui mène à la grande route, on file vers les montagnes.
Ca promet un sacré tape fesse, on saute dans tous les sens.
De mémoire on ne croit pas avoir déjà fait une route aussi pourrie même au Kenya ou en Namibie.
Heureusement, les paysages sont beaux et ça permet d’oublier le tassage de vertèbres.
Alex est un peu déçu car les stigmates du cheval commençaient juste à disparaître.
Après 2h30 de piste, on commence à changer d’écosystéme, on se retrouve dans la montagne avec des forêts et des rivières.
On fait un arrêt courses, car ce soir, c’est Alex qui cuisine et au petit déjeuner, Maéva.
Alors, faire les courses, c’est un grand mot, car on ne trouve pas grand chose.
Notre choix se porte sur…des pâtes avec une sauce tomate cuisinée et du boeuf en boîte.
Enfin, on va manger autre chose que du mouton, ça soulage même notre conscience car on en mangeait tellement qu’on avait peur d’être accusé de crime contre l’humanité.
Pour l’entrée, on trouve un bocal de petits pois-carottes-maïs avec mayonnaise et une boîte de poisson prise au pif.
Sinon pour le petit déjeuner, ce sera crêpes si les oeufs résistent au trajet.
Plus loin sur la route, on prend notre repas avec quelques yacks qui se battent à grands coups de cornes.
Encore un peu de pistes dans les montagnes et on arrive au camp.
C’est un camp touristique avec yourte tout confort…ou presque.
On a des matelas, des coussins et des couvertures sur chaque lit, fini les planches de bois.
On est dans un cadre magique, juste à côté de la rivière avec les montagnes en toile de fond, le tout dans un champ de pierres volcaniques qui proviennent du seul volcan Mongole (endormi heureusement !).
Pendant que les filles jouent dans la yourte, on en profite pour faire un petit tour, en amoureux, près de la rivière.
On croise des yacks et des sousliks ? (genre de gerbille avec une queue touffue).
Finalement, notre repas du soir n’est pas si mauvais, d’autant que le poisson qu’on a choisi, se révèle être du maquereau.
Même Gouache a l’air de se régaler, lui qui n’aime que le mouton.
Baaska a un peu moins d’appétit, mais elle vient de se gaver de tête de mouton.
On l’a regardé faire un peu incrédules et dégouttés car ils mangent vraiment tout !
C’est Koh Lanta en direct : oeil, cerveau, palais, peau mais aussi pieds de mouton (avec sabot !) et intestins farcis d’estomac !
Autant dire qu’à cette épreuve là, on aurait perdu haut la main.
On ne tarde pas car on veut profiter de nos supers lits pour recharger les batteries.

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