Aujourd’hui se profile notre dernier jour avec Baaska. Du coup, les 3 filles sont un peu tristounettes. On fait trois heures de pistes/routes pour arriver à Karakorum, l’ancienne capitale Mongole. Bon, ça ne ressemble pas vraiment à une ville mais pour la Mongolie, c’est déjà pas mal. Gouache nous trouve une chambre dans un hôtel et on en profite pour recharger toute l’informatique. On a quand même réussi à tenir 10 jours sans électricité. Pour le repas de midi, les filles négocient de manger du poulet. On s’arrête donc au restaurant le King, c’est un repère de tours français. A part les guides et les chauffeurs, il n’y a que ça. On croise même une troupe de scouts. Les filles sont aux anges, enfin une assiette sans mouton. Des fois on ne se rend pas compte de la chance que l’on a de manger varié chez nous. Maintenant, on y fera un peu plus attention. Le ventre plein, on se rend au monastère de T’ertene czuu, c’est un des plus vieux monastères de Mongolie qui a été détruit par les chinois et les russes avant d’être réhabilité en musée puis en monastère avec le retour de l’indépendance. Ça fait plaisir de revoir un temple, le dernier date d’Oulan Bator. Et l’Asie sans temple c’est quand même moins l’Asie. On profite d’une visite guidée en Mongole traduite par Baaska. Et grâce à Louise qui submerge ce pauvre étudiant de questions on apprend pleins de choses sur le bouddhisme mongol. On continue la visite avec la partie active du monastère, c’est là que les moines prient, étudient et vivent. Avant de sortir, Baaska rackette un petit moine et nous offre son butin : un petit sac d’encens en poudre. Cet encens doit chasser les mauvaises choses, on verra bien. A la sortie du monastère, nous avions repéré un stand de calligraphie. Baaska demande à la caissière de la boutique souvenirs comment en avoir une personnalisée. Aussitôt, elle prend son téléphone et appelle le calligraphe. Il arrive 10 minutes plus tard en nous expliquant qu’il était chez lui car la saison est terminée et que ce n’est pas son travail à plein temps. Trop sympa d’être revenu. On se fait écrire le mot « voyage » en alphabet tibétain (celui utilisé par les moines). Notre prochaine étape est le musée, on n’aime pas vraiment les musées, heureusement celui ci est rapide, petit et intéressant. Avant de rentrer, on s’arrête faire des courses pour les 2 jours au désert de Gobi car Gouache n’arrête pas de répéter que si on ne veut pas être malade, il faudra cuisiner nos propres repas. Une fois rentrés à la maison, on dit aurevoirs à Baaska qui va essayer de trouver un bus pour Oulan Baator. Il y a quelques larmes, nous ne dirons pas de qui. Et on tourne une belle page de notre voyage. Pour se remonter le moral, on prend une bonne douche, la première depuis 13 jours. Autant vous dire que l’eau est plutôt foncée et qu’en s’essuyant on mue littéralement. Pour ce soir, on retourne au resto de midi et on rentre se coucher avant d’entamer notre second voyage en Mongolie, le sud avec Gouache.

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