Aujourd’hui, c’est notre jour mystère. Gouache nous emmène où il veut, c’est lui qui gère. On prend la piste pour rejoindre la route. On s’approche énormément de Oulan-Bator, on croise même l’emplacement du futur aéroport. On fait un arrêt poulet frit pour midi dans un resto repéré par Louise. Il faut dire que l’enseigne est un énorme poulet !
Puis on reprend la route pour aller visiter la statue en argent de Gengis Kahn sur son cheval. Elle a été construite entre 2009 et 2011, sur le lieu où Gengis Kahn aurait trouvé son fouet pour cheval (une des choses les plus précieuses pour les Mongols à cette époque).
Gouache tenait absolument à ce qu’on visite cette statue. On pense qu’il est très fier du fondateur de la Mongolie surtout maintenant que la Mongolie est un pays libre de toute occupation. Nous ça nous fait plaisir de lui faire plaisir.
On visite le petit musée et on monte sur la tête du cheval par un escalier intérieur. D’ici, on a une belle vue sur les alentours et on peut voir le reste de la statue au dessus de nous. Maintenant qu’on connaît un peu mieux l’histoire de ce pays, on apprécie plus ce genre de site.
Bon, ça on savait qu’on allait le visiter, mais là, on part vraiment à l’inconnu. On s’enfonce dans la vallée de Terelj, on dirait les Alpes. C’est une station de montagne pour les riches mongols qui veulent quitter la chaleur de Oulan-Bator, du moins c’est l’impression que ça laisse.
On s’installe dans notre dernière yourte et on repart aussitôt pour aller marcher près d’un rocher aux allures de tortue. Bon ça ne s’invente pas, il s’appelle Turtle Rock !
Puis Gouache nous dépose aux pieds des montagnes, à l’entrée d’un temple d’apprentissage du Bouddhisme. Il faut grimper à flan de montagne tout en lisant des citations Bouddhiques. On traverse un pont de singe qui ne fait qu’à moitié rire les filles et on termine par une énorme volée de marches. Le temple est beau mais le mieux c’est quand même la vue sur la vallée. On domine tout !
En redescendant, on croise un des moines qui prie près d’un panneau de citations, les poulettes écoutent un peu ses prières et il faut dire que c’est presque enivrant cette manière de répéter les mêmes choses d’une voie gutturale. Certains diront même que c’est psychédélique. On comprend les gens qui disent entrer en transe avec ça, si en plus on rajoute l’odeur de l’encens, c’est le combo gagnant.
Ce soir, on mange du bœuf, c’est la première fois depuis le burger king de Oulan-Bator et ça change un peu, même si il est cuit dans du jus de mouton. A moins que notre palais ait été tellement endommagé par le mouton que c’est le seul goût que nous aurons jusqu’à la fin de notre vie ! Non !!!
Gouache à l’air de plus en plus triste, est- ce parce que c’est la fin ? En tout cas, nous c’est pour ça. Notre parenthèse guidée et loin des grandes villes s’achève demain et la perspective de Pékin dans quelques jours nous effraye un peu.

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