Après notre sieste, le réveil sonne à 2h30 !
On se prépare et pour nous rajouter un peu de pression, Gouache frappe à 2h40.
On jette les sacs dans la voiture et nous voici partis pour l’aéroport avec Le Gouache qui continue à nous apprendre des mots et à fredonner.
L’aéroport n’est pas très loin et en 25 min on y est.
Voici l’heure des adieux et on se trompe peut être mais Gouache à l’air ému, il nous sert dans ses bras plusieurs fois en donnant des conseils aux filles.
Une super rencontre qui marquera notre voyage, ne serait ce que par le nombre de fois où les filles ont dû chanter en mongol pour tous ceux que l’on croisait.
Nous voici à Chiingis Kanh et…ben il n’y a rien à faire !
Notre vol est dans 2h45 et on ne peut même pas passer du côté embarquement car il est trop tôt.
Au fur et à mesure que le temps passe, on commence à voir les agents au sol arriver.
En fait, il n’y avait personne, tout le monde dormait encore pendant que l’on attendait comme des couillons !
Finalement, on finit par pouvoir poser les gros sacs et passer la sécurité.
A peine arrivés en zone internationale, on voit un petit mongol qui cherche quelqu’un avec un nom sur un papier, comme vous l’avez deviné, c’est le nom d alex qui est écrit.
Alex suit le petit mec qui le fait descendre dans les méandres de l’aéroport pour ouvrir son sac.
Rien de grave, heureusement, on avait juste mis la power bank dedans car on pensait qu’en bagage à main ça ne passerait pas. Perdu !
Pendant le vol, on a droit à un super “western” mongol en noir et blanc, du bonheur en barre !
A l’arrivée, c’est changement d’ambiance, ça grouille déjà de partout et l’aéroport est immense.
On doit prendre une navette pour aller récuperer les bagages !
Les formalités sont très simples, reste à trouver comment aller à l’hôtel.
Le point d’information nous conseille le métro. Ok pour le métro !
On trouve le shuttle express de l’aéroport qui nous amène au métro.
Il y a 2 arrêts, le second nous permet de prendre la ligne loop, qui nous posera à 1km de l’hôtel.
En étudiant un peu plus le plan du métro, on découvre qu’en descendant au premier arrêt et en faisant un changement de ligne métro, on peut arriver à 300 m.
On est joueur, on descend au premier.
Il nous faut comprendre le principe du métro pékinois (qui est d’une simplicité déconcertante).
On prend la ligne 10 qui doit couper la 7…ou pas.
Quand on arrive à la “peut être” jonction, on se rend compte qu’on s’est bien planté.
Nous voici dehors, en bord de route à 4 voies de chaque côté, avec tous nos sacs et aucune idée de quoi faire.
Bref, habituel pour nous !
Maéva tranche et on cherche un taxi, on demande à un garde du métro où en trouver un avec un langage des mains plutôt approximatif.
Il nous indique un petit terre plein entre la première et la deuxième voie.
On ne sait pas trop comment faire signe au taxi ici, alors Alex tend la main en faisant de grands signes quand il y a un taxi.
Au bout de 5 min, Mae commence à abandonner en disant qu’elle a lu que c’était très dur pour les étrangers de trouver des taxi en Chine, elle commence à chercher comment reprendre le métro pour arriver à destination.
Mais le miracle se produit et on monte en voiture.
On arrive en à peine 10 minutes et pour la modique somme de 25 yuan (soit 4€50).
Une fois à l’hôtel, notre chambre est prête, la dame de l’acceuil est hyper gentille et parle un anglais parfait.
Tous nos préjugés sur la Chine tombent en quelques secondes.
Les odeurs nous ramènent dans l’Asie de nos souvenirs, les petites rues, les micro commerces…
Malgré la fatigue, on ressort tout de suite pour faire un tour du quartier et manger.
Oui il y a une foule démentielle, oui tout le monde regarde nos filles quitte à ne pas regarder où ils posent les pieds mais on y est et c’est super !
On trouve un resto sympa et on se commande un plat chacun plus du riz.
Erreur fatale ! Ici les assiettes sont souvent à partager et on se retrouve avec une montagne de nourriture.
Après avoir fait le plein (et même quelques réserves pour le soir !), on marche jusqu’à la place Tien’anmen qui est au bout d’une rue pietonne adjacente à notre hôtel.
La chaleur est écrasante et il y a des barrières partout pour bloquer le passage.
On décide de rentrer se reposer car la journée commence à être longue.
On teste l’internet version Chine (VPN obligatoire, sinon on n ouvre rien).
On ressort vers 17h30 pour manger, après avoir réservé notre tour à la grande muraille pour Lundi.
On a réussi une mini négociation, mais c’est quand même hors de prix !
On se balade dans les hutongs autours de chez nous (pour ceux qui ne connaissent pas, il y a wikipédia) et on se fait un resto plus raisonnable en prix, mais encore une fois, on en commande bien trop !
La douche et le lit sont salvateurs, cela fait près de 19h que l’on est levé !
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