Ce matin, nous visitons le temple du ciel.
On est arrivé tôt et on peut voir les papis et mamies chinois faire leur gym du matin dans le parc.
Louise tente de se glisser dans le groupe et ça fait bien rire sa voisine.
On est très étonné car nous n’avons pas eu à faire la queue, cela s’explique par le fait que l’on soit rentré par la porte est.
On commence donc par le temple principal, il est circulaire avec 3 étages vers les cieux.
On en profite quasi seul, ce qui est un exploit en Chine !
Puis on poursuit à contre courant.
D’abord l’axe principal et les axes secondaires.
On apprécie beaucoup ce complexe car il est très ombragé et malgré le soleil et la chaleur, on ne transpire pas trop.
On visite un petit pavillon gratuit si l’on montre son passeport, ça nous rappelle Nara au Japon où certains jardins étaient gratuits pour les étrangers présentant leur passeport.
On finit notre tour par un partere de roses qui plaît énormement aux filles (qui ont, bien sûr, fait encore les mannequins pour les chinois).
En sortant, on se dirige vers le marché de Tianqiao, enfin on essaye car ce n’est pas gagné.
La seule indication que l’on a c’est l’arrêt de métro et “tout droit à la sortie du métro” dixit Le petit fûté.
C’est très précis, surtout quand on sait que chaque arrêt de métro a entre 3 et 6 sorties en moyenne.
Heureusement, on a le nom en chinois.
On demande au gardien de l’entrée du métro où aller et il essaye de nous l’expliquer avec ses quelques mots d’anglais.
On nous avait dit que les chinois étaient froids, irrespectueux, qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais et qu’on allait galérer, il n en est rien.
Pour trouver notre marché, ce n’est pas moins de 3 personnes différentes qui nous aurons guidées et amenées à bon port avec le sourire et quelques mots d’anglais.
Merci les chinois !
Bref, nous voici à notre marché, ici on ne vend pas de nourriture, mais des animaux.
On commence par les poissons (pour aquarium !), puis les criquets, en passant par les chats, les souris, les chinchilas, les rats, les perruches…
Les filles ne savent plus où donner de la tête et en oublient même que 2 min avant elles se plaignaient d’avoir mal aux pieds.
On finit par des étales de souvenirs en ivoire (à proscrire de la liste des souvenirs !) et des stands de noix ?
On est pas très sûr de ce que c’est, mais on voit un mec les décausser et les nettoyer avant de tenter de faire des paires quasi identiques en taille, nervure, forme…
Les papis sont tous réunis autour et les prennent dans leurs mains pour les faire tourner, ce doit être un genre de truc anti stress, mais pas que car les prix peuvent aller jusqu’à 2000 yuans la paire soit presque 300€ !!!
Encore, un mystère qu’il faudra éclaircir.
On mange au Mc do où, encore une fois, tout le monde se plie en quatre pour comprendre notre commande (et en plus, on a tout ce qu’on a commandé, en France pas toujours !).
Notre dernier objectif de la journée est le parc Beihai, il est juste derrière la cité interdite.
C’est un grand parc avec un lac au milieu et des pavillons tout autour.
Le premier pavillon que l’on visite ressemble comme deux gouttes d’eau à un jardin japonais, c’est relaxant, d’autant qu’il n’y a pas grand monde.
On flâne en bord de lac, de temple en pavillon mais l’heure file et les entrées se terminent à 17h et il nous reste un temple sur l’île au milieu du lac à voir.
Il est 16h10 et il faut que l’on contourne tout le haut du lac pour arriver à l’entrée.
On se fait ça au pas de semi course, ce qui amuse bien les filles, tant mieux, on avait un peu peur qu’elles râlent, mais depuis 2-3 jours, elles ont pris le rythme et suivent avec plus d’entrain et moins de mauvaise volonté.
On monte au Dagoba blanc, qui porte une partie de l’emblème de la Mongolie.
Cela s’explique par le faite que cet endroit a été le centre de la capitale de la Mongolie dans des temps ancestraux.
Pour repartir, on hésite entre taxi et métro, finalement, on opte pour le métro car notre objectif aujourd’hui, c’est de finir une journée sans dépasser le budget.
On marche dans les rues de Pékin et la moiteur nous rattrape et quand la bouche de métro apparait, nous finissons presque au pas de course.
Après une bonne doouche, on ressort manger dans notre QG avant un dodo bien mérité.

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