Il y a quelques années, en fait 10 ans, après notre 1er TDM, Alex avait fait une liste de choses qu il voulait voir dans le monde.
Bon depuis elle s’est bien étayée mais dessus, depuis le début, il y avait la grande muraille de Chine et l’armée des soldats en terre cuite de Xi’an.
Ce matin, Alex va mettre une croix de plus dans cette liste.
On se lève vers 6h30 et on se rend à la gare de bus pour prendre le n°306.
C’est un bus de ville qui coûte 7 yuan par personne et qui nous amène à la terracotta.
On prend les 4 dernières places du bus (pas à côté bien sûr) mais on s’en fiche à ce prix là, on serait presque resté debout…ou pas !
Au bout de 1h, il nous pose dans une station de bus sans aucune indication.
Heureusement, nous sommes à l’époque du High tech et Maps.me nous montre le chemin.
On arrive pile pour l’ouverture, on prend les billets (gratuit pour les filles car moins de 1m40, merci Louise de faire 1m39 !) et on se lance dans la foule, pas si énorme que ça.
On commence par le petit musée, où l’on peut voir 2 chars en bronze reconstitués.
C’est un apéro, l’avant goût !
On enchaîne avec le hangar n°2.
On y voit une fosse avec des morceaux de soldats, des morceaux de chevaux et des genre de corridors couverts par des tuilles qui laissent imaginer ce qu’il y a dessous.
Les filles sont toutes excitéees, elles jouent aux archéologues en découvrant des pieds, des bras, des bustes ou des têtes.
On continu notre montée crescendo !
On passe ensuite au hangar n°3, c’est le plus petit, dans la fosse, on peut voir des soldats et des cheveaux qui ont été restaués, mais très peu.
Cela donne peut être un peu cachet du fait qu’il y en ai peu.
Ces deux premiers hangars étaient peu fréquenté, du moins à l’heure où nous y étions.
Nous avons gardé le plus grand pour la fin, on sait que ce sera la cohut, mais l’ordre dans lequel on l’a fait (même si il n’était prémédité) est pour nous le meilleur.
On entre par le fond du hangar et on remonte les groupes à contre courant comme des saumons dans le torrent.
On en prend plein la vue, il y a des centaines, voir des milliers de soldats restaurés et replacés dans la fosse.
Chacun est différent, coupe de cheveux, visage, armure, postures…
On est un peu scotché. On fait le tour en prenant notre temps, on se déplace dans le flux touristique qui avance t à toute allure (il faut bien respecter l’horaire du tour organisé).
C’est l’avantage d’être venus par nous même.
On se dit qu’on aurait dû faire pareil avec la grande muraille mais peu importe le temps que l’on passe sur ce genre de site, c’est toujours trop court.
Maintenant, notre mission : retrouver le bus 306.
C’est un jeu d’enfant, on retourne au teminal et on monte dans le premier que l’on trouve.
Il est quasi vide et il démarre tout de suite.
On l’avait lu mais c’est toujours bizare, le retour est plus Cher : 13 yuans. (on aura quand même fait une économie car les filles ne payent pas).
Nous revenons à Xi’an pour l’heure du repas.
On fait un stop au Mc do et on rentre pour se reposer un peu et faire quelques devoirs.
Vers 15h, on reprend les sacs à dos et on marche jusqu’au métro ligne 4.
On traverse un parc avec un genre de fête forraine permanente, ce qui fait un peu tiquer les filles.
Heureusement pour nous, tout est fermé, il est un peu tôt même pour un samedi.
On arrive à la pagode de la grande oie pile au moment où le spectacle de jets d’eau démarre.
On aurait voulu le faire, on aurait pas réussi.
Les filles jouent les chefs d’orchestre ce qui fait bien rire les chinois qui, comme toujours, les prennent en photo.
Je crois qu’elles vont finir par être célèbres ces deux là !
Une fois le spectacle terminé, on entre dans le temple qui abrite la pagode.
On a une superbe lumière et ça donne encore plus de grandeur à la pagode.
On fait le tour du temple et on assiste même à une cérémonie bouddhique où des moines prient dans un petit pavillon.
Il se fait déjà tard et on décide de rentrer à la maison.
Problème, maintenant, la fête foraine tourne à plein régime par endroit et nous n’arriverons à nous en sortir qu’avec la promesse d’une journée parc de jeux ou parc aquatique à Séoul. On doit avouer que les infrastructures chinoises de cette mini fête ne nous donnaient pas trop confiance.
A nous de jouer !
On mange au resto de notre hôtel qui est toujours aussi bon.
Alex goûte la pizza chinoise, c’est un genre de tarte aux oeufs, toffu et herbes, fait avec de la pâte brisée au dessus et en dessous : pas mauvais mais comme il avait déjà pris un curry, ça faisait un peu énorme.
On se couche l’esprit tranquille, demain on se prévoit un matin visite cool et surtout pas de réveil !

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