Ce matin, nous sommes indécis, soit on tente l’aller retour à Leishan, soit on va voir les pandas.
Notre coeur balance, la météo annonce une grosse journée de pluie pour demain et à priori, on ne pourra rien faire.
On va à la station de bus juste à coté de chez nous et le destin choisit pour nous.
Le prochain bus n’est qu’à 8h30 et sachant qu’il y a 2h30 de trajet, on estime que ce sera un peu tard.
On ressort et on arrête un taxi.
En 30 min et pour 41 Yuans, nous y sommes.
La caissière nous fait tarif enfants (moins de 1m30) pour les 2 filles ! Merci.
Encore un signe que l’on a bien choisi.
On commence notre visite et on arrive au moment où un petit groupe de 3 pandas mangent du bambou tranquillement.
Ils sont trop mignons assis en train de trier les bambous avec une dextérité assez impressionnante.
Notre matin est rempli de rencontres avec ces gros nounours, parfois des ados, parfois des adultes et aussi quelques bébés dans les pouponnières.
On ne s’en lasse pas, on fait plusieurs fois le tour des mêmes enclos pour voir comment ils évoluent.
Pour la plupart, ils dorment comme des gros flemmards, mais certains nous offrent un vrai spectacle en se grattant les fesses sur un arbre, ou en escaladant un arbre bien trop fin pour lui ou encore en descendant de leurs jeux la tête en bas.
Après avoir fait le tour de tous les enclos possibles et imaginables (un certains nombre de fois), on se dirige vers l’enclos des pandas roux.
C’est la seconde espèce conservée ici.
On en croise très rapidement et ils sont en semi liberté.
On se retrouve donc avec un panda roux sur la plateforme d’observation juste à côté de nous.
C’est le moment que choisit la pluie pour faire son apparition.
Heureusement, on avait prévu les imperméables.
On se replit sur le cinéma qui nous explique un peu la “difficile” reproduction des pandas.
Puis on s’arrête au centre scientifique des pandas (un fouilli d’un peu tout sur les pandas).
De toute manière, ici, tout marche tant qu’il est écrit panda dessus.
Après 4h de visite, on ressort et on se cherche un taxi.
Les filous ne veulent pas mettre le taximeter, ils nous proposent des prix un peu élévés.
Après négociation, on payera 50 Yuans, soit 9 de plus que ce matin, c’est acceptable.
On mange à l’hôtel c’est toujours bon et pas cher.
Cet après midi, la pluie à l’air d’être finie, on prend donc le métro vers le temple Wuhou.
Comme on est trop fort, on arrive par l’arrière du parc qui l’entoure et on doit contourner tout le complexe pour y entrer.
Ca nous permet de passer par une food street.
Tout à l’air trop bon, mais on vient de manger.
Alex se laisse juste tenter par des vers grillés, histoire de faire goûter ça aux filles.
Louise n’en prendra qu’un, elle est un peu princesse, et une princesse ça ne mange pas d’insectes.
Gabrielle, elle, en mangera plusieurs, alternant entre le “j’aime pas ” et le “hum ! encore un !”
Le temple n’est pas exceptionnel en lui-même, mais ses jardins avec des tas de bonsaïs et des bambous sont vraiment sympas.
En sortant, on passe par le quartier tibétain.
On y voit un moine qui fait la manche avec son QR code Alipay.
On vous explique ça : c’est un genre de compte particulier qui permet de payer des petites sommes avec le téléphone, en scannant le QR code du receveur et en lui transférant la somme voulue.
Une none nous fait même l’honneur de se prendre en photo avec les filles et on lui demande donc si on peut en faire autant.
C’est oui !
On reprend le métro après que Gabrielle se soit pris une énorme chute sur les fesses.
On rentre tranquillement, même si Alex ressort pour acheter à boire.
Ce soir, les filles font les américaines, repas hamburger et banana split.
Puis on file au lit car demain soit il fait pourri-pourri et on verra ce que l’on fait, soit c’est acceptable et on essaie Leishan, cette fois.

Comments are closed.