En se levant, pas de signe de pluie et la météo est plus clémente qu’hier.
On n’hésite pas et on file à la gare de bus pour aller à Leishan.
Comme hier, on nous propose 8h30, mais ça nous va très bien.
En attendant dans la gare, on fait la connaissance d’une famille américaine (dont la mère à l’air chinoise), qui vont aussi à Leishan.
Ils voyagent aussi pour l’année et du coup, ça permet d’échanger un peu avec d’autres familles que des françaises sur les longs voyages.
Le bus est un peu long, nous arrivons après 2h de voyage plutôt confortable : place pour les jambes, clim et même télé avec un jeu mix entre N’oubliez pas les paroles et le Juste prix, on est d’accord, rien à voir, mais ça existe en Chine.
Arrivés dans la ville de Leishan, il nous faut encore prendre un bus pour la grand bouddha.
Les américains nous suivent et profitent de notre préparation, même si leurs filles parlent un peu chinois.
Après 30 min de bus de ville (donc 2h30 en tout), on arrive à l’entrée du grand bouddha.
On espère qu’il vaut le coup car ça fait un sacré trajet pour le voir.
Sur le chemin vers le sommet, on croise un temple tout en or, où les américains vont prier pour leur grand-mère, c’est là que nos chemins se séparent.
Bon, on n’est pas déçu.
C’est un énorme Bouddha de 71 m, taillé directement dans la falaise.
On arrive au niveau de sa tête et on prend un long escalier pour descendre à ses pieds.
Arrivés en bas, tout le monde se prend en photo en contre plongée avec le Grand Bouddha derrière, on installe donc les filles pour avoir la même photo, mais ça c’était sans compter sur la horde de chinois qui se précipite pour faire des photos avec elles.
Alex s’improvise même photographe pour certaines femmes toutes seules.
Si après la Chine, les poulettes ne sont pas des stars en Asie, on ne comprend plus !
Qui dit descente, dit remontée, et avec la moiteur du climat, c’est juste difficilement supportable.
On est trempé au moindre effort alors des centaines de marches, on vous passera les details..
On fait une petite pause près d’un stand de snacks et boissons (il a trouvé la bonne place celui-ci).
On se prend des crêpes à la saucisse car il est midi passé et on n’a rien prévu pour manger.
On trouve la direction du temple Wuhou et nous voilà repartis avec nos petits sacs de nourriture, à l’asiatique quoi !
Juste avant le temple, on passe un superbe pont, qui relie la terre ferme à l’île où est le temple.
C’est là que l’on fait notre pause pique-nique, encore un bel endroit.
Le ventre bien plein (finalement, ça remplit bien ces petites crêpes), on repart pour l’ascension finale vers Wuhou temple.
Sans surprise, c’est toujours aussi dur de supporter cette moiteur.
Les filles n’ont pas l’air de trop en souffrir.
Soit elles ne le disent pas (ce qui m’étonnerait car elle ont la plainte facile), soit elles s’adaptent et ça c’est plus probable.
Arrivés devant l’entrée du temple,il y a des travaux et un panneau nous indique de rentrer par l’autre côté de l’île.
Petite déception !
Mais on voit des chinois demander aux employés et ceux-ci leurs disent de passer, du coup on suit le mouvement.
Le temple est joli, mais il a surtout une belle vue sur la rivière et en plus, pour nous il sera gratuit car on est passé par l’entrée fermée !
Maintenant c’est mission bus pour le retour.
On suit le panneau exit, mais Mae n’est pas convaincue, jusqu’à ce qu’on trouve l’arrêt de bus.
On attend notre n°13 et il nous ramène à la gare de bus.
On fait quelques achats et on se prend un billet retour pour Chengdu.
On a de la chance, il y a un bus dans 30 min.
Le trajet est un peu plus long car il y a des bouchons et que le chauffeur fait des détours que nous ne comprenons pas.
On rentre finalement à 18h40, ça fait une belle journée.
On se prend un bon repas à l’hôtel et on file au lit car les jambes sont lourdes.

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