On se réveille avec la pluie, mais on s’y attendait un peu.
On se prépare tout doucement car on sait que ce ne sont que des averses.
Notre objectif du matin est d’acheter notre billet de bus pour après demain.
On prend le chemin de la gare de bus et on croise un bus n°3.
C’est celui qui va au monastère Songzanlin, on se dit que c’est un signe et on lui court après pour le prendre.
C’est un énorme monastère entouré par une ville et des mini remparts.
On arrive avec un bout de ciel bleu et presque du soleil.
On fait un tour dans les différents temples et on se perd un peu dans la ville.
Il y a peu de monde, le temps y est pour beaucoup, mais c’est agréable.
On assiste à un genre de cérémonie où des moines font brûler du bois en versant de l’huile dessus avec une musique plutôt enivrante en arrière fond.
Une fois ressortis de l’enceinte, on se dirige vers le petit lac à côté pour en faire le tour.
La pluie recommence timidement, elle a déjà fait ça pendant notre tour du monastère, on se dit qu’on va attendre qu’elle passe sous un abri.
On a bien fait de s abrite car c’est le déluge qui s’abat sur nous, l’eau passe à travers le toit de notre abri et elle commence à nous inonder.
Dès l’orage terminé, on reprend le bus pour rentrer. Tant pis pour le tour du lac et les belles vues sur le monastere, on serait trop mal de se prendre ça à mi parcours du tour du lac.
On se rend à la gare de bus et là commence la me-merde.
On demande un billet pour Jianchuan pour le 14 et la femme nous fait attendre sur le côté pour passer un coup de téléphone.
Au bout de 5 min, elle nous annonce qu’il n’y a pas de bus ce jour là.
Déception générale, toutes nos réservations sont faites et on ne peut plus changer nos plans sans perdre de l’argent.
On décide de retourner à l’hôtel pour se laisser le temps de la réflexion.
On demande à la dame de l’hôtel d’appeler la station de bus pour être sûr qu’on ait bien compris.
Elle nous explique que le 13, il y a une grosse fête vers Jianchuan et que le chauffeur du bus (car il n’y en a qu’un) prend son jour de repos le lendemain.
On a bien choisi !
Bon, on a trois possibilitées, on part un jour plus tôt, on part un jour plus tard ou on se paye une voiture privée pour arriver à destination le jour prévu.
On fait nos comptes d’apothicaire entre le prix des billets de bus, l’argent que l’on perdrait dans les nuits d’hôtels, ça fait dans les 700 yuans.
C’est décider, on va tenter de trouver un chauffeur.
Notre petite dame de l’acceuil nous dégotte un chauffeur que l’on se négocie à 800 yuans.
C’est pas une trop grosse différence et en plus on part à l’heure que l’on veut et on sera dans une voiture privée.
On est d’accord, ça fait richousse, mais c’est aussi ça les aléas du voyage !
Avec tout ça, il est 15h et on n’a pas encore mangé.
On se trouve un bouiboui pas loin et c’est riz frit pour tout le monde (porc pour nous et Yack pour Gabrielle).
Le temps commence à se stabiliser sur pas de pluie, on fait donc un petit tour de la vieille ville.
Cette dernière a brûlé en 2014 et tout a été refait, même si de nombreux magasins ou hôtels sont à vendre.
On rentre se poser une petite heure à l’hôtel pour faire des devoirs et on ressort pour le repas.
On est tiraillés car on a trouvé un resto avec fromage, charcuterie et raclette mais à des prix déments.
Finalement, on sera raisonnable, si il est possible de l’être ici.
On passe par la place du village où on nous a dit qu’il y avait de l’animation le soir.
Et bien, on se retrouve devant une foule de chinois qui dansent sur des musiques crachées à fond par 2 hauts parleurs.
Ils connaissent tous bien la chorégrapie et c’est assez entraînant.
Les poulettes et Alex se fondent dans la masse en essayant de suivre les autres.
Alex abandonne très vite, mais les filles commencent à prendre le coup de main, enfin de pieds.
Il y a toutes les générations, des petits vieux, des très jeunes et même des chapeaux roses (une éthnie chinoise qu’on avait croisé au Vietnam il y a 10 ans)
Les filles s’étant bien défoulées, on prend le chemin de l’hôtel car il se fait tard, mais s’était sans compter sur le temple illuminé dont les arbres autours sont éclairés et changent de couleurs.
On est bon pour une visite nocturne.
C’est très kitsch, mais très sympa et y tourne même le plus gros moulin à prières du monde, il paraît qu’il faut être au moins 10 pour réussir à le faire bouger.
On rentre finalement à l’hôtel et après une douche très chaude ou très froide, ça dépend des fois, on se couche car demain, il va peut être faire pas trop moche.
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