Ce matin, le ciel est dégagé, ça promet une belle journée.
Après un petit déjeuner gargantuesque, on remonte notre village pour aller se poster au bord de la route.
Aujourd’hui, il y a un marché pas très loin, il revient tous les 5 jours et on aimerait bien y aller.
Pour ce faire, il faut lever la main au bord de la route et trouver un mini bus libre qui va à notre destination.
En arrivant en haut, un mini bus est arrêté comme si il nous attendait, et il nous emmène pour le marché de Shengcun.
Sur le trajet, on remarque des camping-cars garés à un point de vue gratuit et ils sont français.
On fait arrêter le chauffeur pour aller à leur rencontre et peut être pouvoir un peu parler français.
Tous les volets sont fermés, excepté au dernier camping car où un français nous ouvre sa fenêtre.
Il nous explique qu’il se sont réveillés tôt pour voir le lever de soleil et que tout le monde s’est recouché.
Tant pis, on lui parle quand même du marché et on reprend notre mini bus avec notre pauvre chauffeur qui ne doit pas tout comprendre.
On arrive vite et on commence notre tour du marché.
Il ya de tout !
On commence par le bric à brac où l’on trouve même des tondeuses (à barbe !) mais Maéva préfère garder la surprise et le suspens de la prochaine sortie de chez le coiffeur.
On passe aux tissus et autres nécessaire à couture pour que les femmes des ethnies Ly ou Hani puissent se fabriquer leurs tenues traditionnelles.
On trouve aussi un stand de sorcier qui vend des potions miracles à l’huile de porc épique avec du sang d’une gazelle bizarre (elle a des dents pointues).
Bien sûr après ce petit cocktail, tu n’es plus jamais malade (c’est dur d’être malade quand tu es mort !).
Pour finir, nous passons dans la nourriture.
C’est la vraie vie, on est les seuls touristes ou presque et on ne croise que des femmes en tenues traditionnelles (qui semblent être leur quotidien ).
Au moins, ce n’est pas du folklore à touristes.
On découvre des fruits et des légumes très particuliers et que l’on ne connait pas en France.
Il y a une partie gallinacés vivants et par la boucherie avec les mouches et les cigarettes qui se consument au dessus des morceaux prédécoupés.
On se laisse tenter par quelques fruits (pommes, fruit du dragon…).
Puis Alex s’assoit devant un mini barbecue où chauffe du tofu puant.
Il ne faut pas mourir bête et il goûte avec Gabrielle.
De son côté, c’est pas fameux fameux mais pour Gribouille, c’est bon.
Après un dernier tour, on reprend la rue principale du village (car le marché est dans la ville) et on s’achète de quoi manger.
On a décide de rentrer à pieds mais quand le même chauffeur que ce matin nous propose de nous ramener, on accepte.
Par contre, on prend les mêmes et on recommence.
On voit dans la rue une famille de français que l’on suit sur Facebook et on ré-arrête notre chauffeur pour pouvoir discuter.
Au bout de 10 min, le chauffeur s’impatiente un peu et on reprend le mini bus.
Voilà de nouvelles connaissances, les “on perd pas le sud” qui voyagent donc en camping-car.
On rentre à la maison pour manger vite fait car le soleil est toujours présent et on veut en profiter. Sur le chemin, nous croisons une nouvelle famille française “les mollalpagas” qui voyagent en tiny house pour 3 ans, ça donne des idées.
On descend vers la place centrale et on prend des escaliers différents de ceux d’hier pour descendre dans nos rizières.
On débouche sur un joli cul-de-sac !
On remonte le village par une rue qu’on ne connait pas et finalement, on attérit dans le village voisin.
Enfin, on réussit à communiquer avec les autres villages.
On remonte vers la route et on hésite à retourner à un point de vue vers le village champignon.
Sur le trajet, on croise des escaliers qui descendent, ok on tente.
La descente est rude et la montée promet d’être dure.
C’est pourquoi on n’y pense pas.
On se fait un tour qui nous permet de voir un buffle travailler dans une rizière.
On est vraiment seul et c’est vraiment ce qu on était venu chercher ici.
On arrive dans un dernier village où l’on cherche la place centrale.
On est plutôt bas et la remontée promet du sport.
Au final, on se trouve un chemin qui remonte progressivement à travers les arbres.
On y croit, ça va nous ramener !
Et effectivement, on revient à un croisement où nous avions fait une pause plus tôt.
On se fait une belle montée sous le soleil (il faut bien remonter tout ce que l’on a descendu).
Arrivés en haut du village, on a un sacré coup de chance, un mini bus pose ses passagers et on monte pour qu’il nous ramène.
On rentre se reposer un peu car c’était une belle journée.
Mais ce n’est pas fini, car ce matin, nous avons demandé aux cuisinières de notre hotel de nous apprendre quelques plats chinois de leur region.
L’avantage, c’est qu’on va cuisiner que ce que l’on aime car on est les seuls à l’hôtel.
Pour les filles c’est porc à la tomate façon bolognaise et nous c’est porc aux pommes de terre avec une sauce délicieuse.
On espère pourvoir vous mettre les recettes dans le bilan de la Chine pour ceux que ça intéresse.
On partage de bons moments avec les cuisinières, pendant que les filles jouent avec leurs copines chinoises qui ont ramené 2 autres filles.
Une fois le ventre plein, on se couche tôt pour se lever…tôt bien sûr.
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