Le réveil n’est pas si douloureux que nous le pensions et ce malgré la méga marche d’hier et le futon de 2mm d’épaisseur. On refait les sacs et on descend prendre le petit déjeuner.

On prend un bus de ville pour Chungju qui se révèle être le 246 comme hier mais dans l’autre sens. Par contre, il est plein de petits vieux et on commence le trajet debout avec tous les sacs.

On utilise la nouvelle application qu’Alex a installé : Naver et ça nous permet de trouver le bon arrêt.

On se dépêche de trouver un bus pour Cheongju, par chance, le prochain part dans 8 minutes. Encore une connexion rondement menée. Enfin si on occulte le fait qu’on a acheté qu’un seul billet adulte et un seul billet enfant. Gabrielle n’a que 6 ans et c’est gratuit donc il ne manque que le billet adulte et Alex doit courir l’acheter à 2 minutes du départ. Rassurez-vous, on part tous dans le même bus !

Le trajet dure 1h30 et cela nous permet de nous remettre à jour des récits car ceux de Mongolie n’étaient pas encore tous informatisés.

Arrivés à Cheongju, on doit encore faire une connexion vers Boeun. Le prochain départ est à 12h35, ce qui nous laisse 1h pour manger. C’est sympa et pas trop long. Les filles se prennent un menu burger dans un Americana (inconnu au bataillon) et à part les sauces un peu piquantes, ça se défend.

A l’heure dite, on va vers notre plate-forme et on y trouve une queue. Bon ben on fait aussi la queue, ça nous rappellera la Chine. Pendant ce temps, on sympathise avec un papy coréen qui va au parc Songnisan, notre objectif pour la rando de demain.

Quand le bus arrive, le chauffeur ne laisse monter que 3 personnes, on ne comprend pas trop et le papy non plus. Il n’arrête pas de dire au chauffeur qu’il doit nous prendre car son bus va à Boeun et nous aussi, c’est sympa de sa part mais en faite, on comprend que le bus est déjà plein et qu’il faudra attendre le prochain.

Alex retourne au guichet pour avoir l’horaire, ce sera pour 13h10, ça reste acceptable, par contre on reste dans la file pour être sûr d’embarquer dans le prochain.

Le papy nous explique qu’en ce moment, il y a un festival à Boeun, le festival du Jujube (un fruit d’ici). Après renseignement, c’est un énorme festival sur 9 jours ! Énorme pour un fruit !

Dans la file Maéva est songeuse, elle se demande pourquoi on dort à Boeun alors qu’on ne va là-bas que pour visiter le parc de Songnisan. Après un check rapide, elle se rend compte que notre destination n’est pas Boeun mais Songnisan dans la préfecture de Boeun.

Alex court changer les billets et après cela finalement, notre bus sera celui de 13h50.

On se demande quand est-ce que la valse des changements d’horaires va s’arrêter.

Le papy continue de nous faire la causette, il nous parle de sa famille et de sa fille qui habite à Dallas (d’où l’anglais) et surtout, il n’arrête pas de parler avec le contrôleur des bus. Vers l’heure prévue, il nous dit de nous mettre en ligne à l’arrêt du bus pour être sûr d’être les premiers et ne pas encore louper un bus. On comprend que depuis tout à l’heure, il dit au contrôleur que l’on attend depuis trop longtemps avec des enfants et que nous devons être sûr de monter dans le bus.

On se fait choyer et c’est cool car des connexions pourries et même pire, il y en aura encore et pas qu’une à notre avis.

Finalement, le bus est quasi vide et c’est un deluxe comme celui de Séoul à Sokcho.

On arrive en 1h30, en passant par Boeun et son fameux festival qui est vraiment énorme. Il y a des stands partout le long de la rivière, une mini fête foraine et des voitures garées de partout et n’importe comment bien sûr.

On trouve vite notre hôtel qui est plutôt central (en même temps ce n’est pas dure, la ville est une simple route vers l’entrée du parc).

On déprime un peu en découvrant nos « futons » à peu près aussi bien qu ‘ Suanbo !

On ressort faire un tour et on découvre qu’il y a un festival ici aussi ce week-end.

A l ‘époque où on faisait les réservations d’hôtel, on avait dû changer tout l’itinéraire car les 2 nuits que l’on voulait ici étaient full, on comprend pourquoi c’était pendant le festival.

On traverse un genre de parc, où des « joueurs » s’entraînent au croquet, c’est bizarre. Ils ont la tenue de golfeur et les gants blancs pour tenir leur maillet !

On remonte jusqu’à l’information center du parc et on récupère 1 carte avec les randos, juste avant la fermeture.

Sur le trajet, les filles ont encore réussi à se faire offrir des Jujubes, ça nous permet de goûter. Alex, lui, se fait offrir quelques beignets à la pâte de haricot rouge, la mamie du stand était en train de fermer, elle lui a mis les 15 derniers beignets, au lieu de 10. C’est pas énorme mais tout ajouté, à la fin ça fait quand même pas mal de cadeaux.

Il est l’heure de manger et on cherche un resto sympa, coréen et avec une carte en anglais. C’est pas facile mais on trouve une petite dame qui nous explique sa carte dans un bon anglais malgré sa timidité.

On se prend un genre de soupe aux champignons (on est dans les montagnes et ça fait déjà plusieurs jours qu’on lorgne dessus). C’est super bon, on goutte des champignons que l’on ne sait pas nommer et même les poulettes se régalent avec. Très bon choix.

On rentre dormir et demain, c’est le ciel qui décidera de la longueur de la rando.

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