Lever aux aurores ou presque. Le ciel est bleu, c’est le signal du départ pour une bonne rando. Le trajet est un peu long bien que vraiment facile : on commence par un taxi jusqu’à la gare de bus, puis bus (quasi immédiat, 4 minutes d’attente) pour Jinan en 50 minutes et enfin, on choisit l’option taxi pour aller à l’entrée nord du parc Maisan. On a choisi le taxi car c’était rapide, quasi aussi cher que le bus et sans attente. En plus, le chauffeur nous dépose aux pieds des escaliers, il ne reste plus qu’à monter.
Nous avions prévu un tour qui commençait au parking touristique, mais grâce à la gentillesse du taximan, nous sommes plus loin que prévu et nous ferons donc la balade en sens inverse !
La couleur est annoncée dès le début, c’est des marches et des marches et pour nous déprimer, elles sont numérotées en sens inverse. Roulement de tambour : 508 ! Ça passe, mais voir les chiffres défilés c’est presque plus fatiguant que la montée elle-même.
On arrive rapidement en haut et nous voilà entre 2 collines sédimentaires que les locaux appellent les oreilles de cheval (d’où le nom du parc Maisan, le parc des oreilles de cheval !).
Ici, deux chemins s’offrent à nous, la facilité et une descente tranquille vers les temples du parc et l’escalade vers le sommet de l’oreille droite du cheval. Nous qui aimons la facilité, optons pour…la montée. On n’est pas là pour se tourner les pouces non plus !
L’ascension est facile avec des escaliers sauf à certains endroits où il faut escalader les cailloux à l’aide des rambardes de sécurité. Dans l’ensemble, ça se fait y compris avec deux filles de 8 et 6 ans.
La vue d’en haut est superbe, on domine le parc et on voit bien l’oreille gauche qui culmine à 680m. A gauche, nous sommes 6m plus haut, comme quoi la gauche ça a aussi du bon !
On redescend tranquillement en prenant le même chemin qu’à l’aller pour ne pas perdre le cours de notre balade.
Revenus entre les deux oreilles, on redescend 308 marches d’escalier, et oui, elles sont encore numérotées.
On arrive au temple Eunsusa qui nous donne une belle perspective avec les deux collines en fond.
Pour les passionnés de phénomènes étranges, il paraîtrait qu’ici, l’eau gèle en formant une colonne vers le ciel ! Il faut appeler Jacques Pradel (désolé pour la référence de vieux mais on sait que certains comprendront) !
On continue notre descente, ce qui nous déprime un peu car on sait qu’on va devoir remonter. On arrive au Tapsa temple. Ce dernier est connu pour ses tours de cailloux. Pendant toute sa vie, un illuminé a entrepris de faire 108 tours de cailloux et à ce jour 80 sont encore debout envers et contre tout. Il paraît que même les tempêtes ne les font pas vaciller. Merci superglue ou phénomène paranormal. Appuyez sur 1 pour l’arnaque et sur 2 pour l’arnaque.
Par contre c’est assez sympa et ça change un peu des temples habituels.
Juste après le temple, on prend un petit chemin à droite qui monte en pente raide. Un second pic dans la journée, on progresse.
Arrivés en haut, on pique nique sur l’héliport avant la descente vers le parking.
Bon en faite, en repartant, on comprend qu’on n’est pas où on pense et que le pic est à 400m d’ici. On arrive vite en haut et on découvre une superbe aire de pique nique avec des bancs face à la belle vue. Déprime du côté des poulettes qui décident de finir leur chips, par principe, même si elles n’ont plus du tout faim. Ça c’est du caractère bien pourri !
Le chemin retour est assez sympa, il n’y a personne et sur la fin, on suit le lit d’un cours d’eau avec pleins de trous d’eau qui font très envie, enfin quand on oublie que l’eau doit être à 8-10°C.
Arrivés au parking, on attend le bus dans un parc de jeux. A l’heure dite, on se met devant l’arrêt de bus et on attend. On le voit arriver et visiblement, lui ne nous voit pas car il passe tranquille à côté de nous. Le chauffeur est plus occupé à regarder le paysage que l’arrêt de bus. Alex est dépité, les bras ballant sur la route, il en faut quand même pour ne pas le voir, ce n’est pas le gabarit asiatique !
Heureusement, un papy qui était assis de l’autre côté de la route crie un truc en coréen et le bus s’arrête. On court et au moment de monter, le chauffeur n’ose même pas nous regarder.
On fait le chemin inverse, bus et taxi pour revenir à la maison.
On a pas trop mal marché aujourd’hui, 9 kms et un dénivelé combiné de 500m sur les 2 pics. C’est bien, il faut garder le rythme jusqu’à la Nouvelle-Zélande.
Pour le repas, on retourne au resto d’hier et devinez quoi, ben c’est toujours aussi bon.
Les filles auront le droit à une glace pour récompenser l’effort et le comportement de la journée. Il faut le dire car les jours cools comme celui-ci arrivent de manière sporadique.
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