Ce matin, le soleil brille et on décide de refaire un tour du village hanok en essayant de quadriller les petites ruelles moins touristiques.

On commence par retourner à l’école confucéenne proche de chez nous. Sur le trajet, on trouve des ailes de papillon peintes sur un mur et les filles ne résistent pas à l’envie de se faire photographier devant. Une femme avec un photographe nous observent et nous expliquent (avec son téléphone et google translate) qu’elle travaille pour la ville. Elle nous demande si elle peut nous prendre en photo et nous demande notre adresse mail. Il est donc probable qu’un jour nous soyons sur un prospectus pour promouvoir le village hanok de Jeonju !

Affaire à suivre, si on reçoit un mail.

On flâne un peu le long de la rivière et on passe de l’autre côté du pont pour voir le quartier des artistes. On pense que l’on arrive quelques années trop tard, le quartier est plutôt délabré et à l’abandon. Il a probablement eu son heure de gloire dans la période baba cool de la Corée du sud mais les modes passent et avec le village hanok qui produit le même genre d’artisanats à côté, ce n’était pas fait pour durer.

Tant pis !

On repère un marché de l’autre côté de la rivière (côté hanok), ça nous changera les idées. Il est sûrement un peu tôt ou tard, car il y a de nombreux stands fermés. On déambule quand même au milieu des poissons, fruits et légumes qui côtoient les « vrais » futons et autres coussins.

En sortant, on se retrouve près de la porte de la forteresse en rénovation. On se perd un peu dans les ruelles alentours où on trouve de vrais petits trésors de guesthouses. Les jardins sont superbes et l’atmosphère qui y règne est très zen.

On visite un magasin d’artisanat qui fabrique des éventails. Il y a une petite expo et un film qui explique le processus de fabrication. C’est vraiment sympa à faire et si on avait pu les ramener entiers (après encore 9 mois de voyage), on aurait tenté l’expérience.

On entre aussi dans une boutique d’artistes photos qui impriment sur des supports en papier traditionnel. C’est étonnant ! Les filles repartiront avec un petit bout de papier imprimé, cadeau de la maison.

On fait un arrêt dans une salle de jeux vidéos, nous l’avions promis le premier jour et on n’est pas des parents indignes (du moins on essaye de s’en convaincre). Après un peu de jeu du palais et de tape taupe en musique (voir les vidéos), on file manger dans un resto de sushi.

C’est un délice digne des Choubidous !

On rentre tranquillement à la maison car la cohue du Vendredi est assez impressionnante.

Et c’est après midi évaluation pour les poulettes. C’est un peu terre à terre mais il faut bien avancer un peu et surtout vérifier que ce qu’on leur apprend depuis 3 mois est acquis. Résultats : on va revoir certaines leçons !

Ce soir, on sort dans l’idée de se trouver un autre resto. On cherche, on trouve des trucs un peu chers ou fermés malgré la porte ouverte ! On finit par atterrir près d’un genre de théâtre en plein air où une femme et un musicien font une représentation. On avait déjà repéré ce lieu avant hier et cet « art » nous avait semblé bizarre. On confirme c’est étrange, la femme est assise et parle avec une voix grave sans vraiment s’arrêter et le musicien tape sur son tambour en rythme. Ce n’est pas très mélodieux mais insolite ! Par contre, c’est gratuit et on nous offre même un gâteau et un jus de fruit.

Après recherche, c’est du Pansori (avis aux amateurs).

Du coup, l’heure passe et on décide de retourner à notre resto du soir. Toujours aussi bon.

On rentre se coucher sur nos futons pour le dernier soir (enfin presque…).

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