On refait les sacs pour aller prendre le bus. On trouve un taxi pour la gare de bus et à 10h20 nous sommes en route pour Daegu.

Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait un aussi long trajet (2h20).

Tout le monde se le fait tranquille avec le MP3 sauf Gribouille qui reste très attachée à sa DS.

Dès notre arrivée, on se renseigne sur les horaires de bus pour notre départ vers Haeinsa et Gyeongju dans les jours qui viennent.

On se fait aider par une gentille dame pour trouver un taxi qui nous amène à notre hôtel.

On arrive vers 13h20 mais le check in est à 15h et ici, ils n’en démordent pas. On pose nos sacs et on sort se trouver un resto. Comme on est dans une grande ville, on cherche un Mc Do. Mission accomplie en quelques minutes, au plus grand plaisir des poulettes.

On rentre en flânant dans les rues, ce qui nous permet de faire passer le temps.

On fait finalement notre check in et on s’installe dans la chambre.

En refaisant son sac, Alex se rend compte que les souvenirs papiers commencent à prendre une place très importante dans son sac, en gros près de 3-4 kilos et surtout presque 1/5 du sac.

La décision est prise, on va se les envoyer. Alex sort pour chercher un bureau de poste pendant que les filles se reposent.

Il lui faudra une bonne heure pour revenir bredouille, la poste est fermée le week-end (on est samedi). Sur le trajet, il trouvera quand même un barber shop, histoire de ne pas rentrer vraiment déçu.

On profite de la machine à laver de l’hôtel en regardant la demi finale de rugby sur le téléphone. Puis on sort pour manger. Le téléphone est vide et on se fait une sortie à l’ancienne avec carte papier. Ça nous rappelle des souvenirs et oui, on est vieux mais il y a dix ans, on avait pas pris de téléphone et on se guidait donc avec l’ancêtre de Maps.me, la carte manuscrite des hôtels.

Bon ben on a perdu la main, car on ne trouvera jamais le resto que l’on voulait. On se remontera le moral en se disant que le resto n’existe probablement plus. On se trouve un resto pizza-pâte, histoire de changer.

C’est très bon même si le plat des filles que nous avions commandé « not spicy » est plein de piment. On le signale à la serveuse, qui nous envoie le patron, qui change les plats par un autre et rectifie la note à la baisse. Comme en Asie il est très dur de perdre la face, tout se fera avec le sourire.

Bref, tout est bien qui finit bien et on rentre se coucher.

Cette ville qui était décrite comme quasi inutile par tous les guides que l’on a lu, se révèle plutôt agréable. On dirait un genre d’Osaka avec ses grandes rues piétonnes remplies de néons, ses magasins et restos multiples et variés. Après 3 semaines dans les petites villes (depuis Séoul), on ne va pas se mentir, ça fait du bien.

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