Ce matin, notre premier réflexe est d’ouvrir la fenêtre pour voir le ciel. On est un peu déçu car c’est mitigé.

On sort s’acheter un petit déjeuner en essayant d’extrapoler sur le temps de la journée (très facile quand on est en bord de mer!).

Finalement, la décision est prise, on prend le ferry et on va sur Bijindo.

On se présente au terminal des ferry à 10h et on achète notre billet aller-retour (10h50-17h15).

On attend que notre quai ouvre, comme à l’aéroport.

Le moment venu, on monte à bord, c’est un bateau assez petit et la mer le fait déjà bouger à quai. Maéva n’aime pas trop ça et on espère surtout que les filles n’auront pas le mal de mer.

Le temps se lève un peu et les premières minutes de navigation nous confortent dans notre choix. Le paysage est superbe avec un eau d’une clarté impressionnante. La suite n’est pas mal non plus, on se croirait dans la baie d’Halong avec pleins de petits îlots calcaires recouverts de végétations. 

Au bout de 40 minutes, nous débarquons sur Bijindo. Nous sommes quasiment les seuls à descendre (les autres vont sur des îles plus éloignées). On commence à suivre le chemin qui mène de l’autre côté de l’île. La vue est superbe et cerise sur la gâteau, le soleil est de la partie. On arrive à l’autre village de l’île qui se situe sur l’isthme de sable qui relie les 2 parties de Bijindo.

C’est ici que l’on s’installe pour le pique-nique. Une mini plage de sable blanc et toujours cette eau cristalline.

Les filles s’en donnent à cœur joie, entre concours de lancers de « bouboules de sables » et fabrication de sièges confortables pour manger.

Après cette pause relaxant, on commence la rando qui va nous mener au sommet de l’île. On se rend compte qu’on s’y est pris un peu tard et qu’on ne pourra pas faire le tour complet. Tant pis, on entreprend quand même l’ascension. On part pour 2km et 312 mètres de dénivelé. On monte quasi au pas de course, car le dernier ferry ne nous attendra pas. On arrive en haut en seulement 50 minutes. L’arnaque c’est qu’on est à 316 mètres et que le pic est encore à 700 mètres de distance. Il faut redescendre pour remonter. Le temps joue un peu en notre défaveur et on se dit que c’est déjà bien d’être venus jusqu’à là. D’autant que sur le chemin, nous avons eu droit à 2 superbes panoramas sur l’île entière et les îlots voisins.

Du coup, on décide de redescendre pour être sûr d’être à l’heure au ferry.

On se fait la descente sur le même rythme que la montée et nous arrivons au port avec 1h30 d’avance.

On regrette immédiatement notre choix de rebrousser chemin avant le pic mais la fatigue de la montée rapide et la peur de rester bloquer sur l’île nous ont un peu troublé l’esprit. Pour se remonter le moral, on se dit que de l’autre côté, il n’y avait sûrement rien à voir vu la hauteur des arbres. Les filles sont aussi très déçues et n’arrêtent pas de dire que si elles avaient moins joué dans le sable, on aurait eu le temps de tout faire. C’est là qu’on se dit qu’elles apprécient le voyage quand même. Après entre jeu et effort, on aurait tous fait le même choix, non ?

On attend notre bateau en regardant les pêcheurs à la ligne dans le port (pour info ils ne sont pas très bons, seulement 2 poissons en 1h30!).

On profite d’un super coucher de soleil sur la mer et les îles voisines et on reste bouche bée devant ce spectacle, à moins que ce ne soit le froid qui nous cloue sur place. Bref, quand le bateau arrive on se précipite à l’intérieur pour se réchauffer mais à côté d’une fenêtre pour ne rien louper du spectacle de dame nature.

On arrive à Tongyeong avec la nuit. On file manger au Lotteria (Mac do coréen) et on rentre se prendre une douche bien chaude et se mettre sous la couette.

Cette journée était super, le soleil, la mer, la montagne et tout ça pour nous tout seul.

On prend la grande décision de revenir en Corée du sud, un jour, pour faire un tour des côtes en voiture. Ça c’est dit !

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