Tous les matins se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, la petite nouveauté, c’est que l’hôtel que nous avions réservé à Moorea nous a écrit pour nous annoncer… sa fermeture. Nous voici donc à la recherche d’un endroit où dormir sur cette île. C’est une déception plus qu’autre chose car nous n’avons rien perdu, la vie reste la même, mais c’est quand même un peu embêtant. Bref, en une heure, on fait le tour des hébergements restants et dispos à nos dates. On va devoir augmenter le budget mais c’est ça le voyage, des fois on a des bonnes surprises et d’autres fois non.
Ce n’est pas pour ça que tout s’arrête. On prépare nos sacs et on sort pour s’acheter un petit déjeuner à Paris Baguette.
Ah oui, on a failli oublier, hier on a pris la décision de ne passer que 2 jours à Hanoï (pour bien manger) et ensuite on file au nord de la Thaïlande. On a acheté les billets hier soir. On avait un peu peur d’avoir du mauvais temps à cette période au nord du Vietnam (souvenir d’il y a 10 ans) alors qu’en Thaïlande, on sait qu’on sera au sec et au chaud.
Du coup, ça donne départ de Taïwan le 03 Décembre pour Hanoï et départ le 06 Décembre pour Chiang Mai. Affaire à suivre…
On reprend le fil de notre journée !
On prend un taxi pour aller au mont Mireuk qui est de l’autre côté de la baie. De là, on entreprend de monter au sommet (461m)…avec le téléphérique. Et oui, encore une ascension de flemmard. On se laisse porter dans notre cabine en profitant de la superbe vue sur la baie et les îles alentours.
En haut, on fait un passage par la plate-forme avec des avancées en verre au dessus du vide. C’est assez impressionnant car on est plus haut que la dernière fois et en plus, la vue au large donne une impression de vide encore plus grande.
On parcourt les quelques mètres qui nous séparent du sommet et on profite de la vue à 360°. Tout simplement magique !
Par beau temps et ciel clair (aujourd’hui le ciel est trop blanc), on peut même voir l’île japonaise de Tsushima depuis ici. Les filles en reste bouche bée.
On redescend, toujours en téléphérique, flemmard jusqu’au bout et on reprend un taxi pour l’hôtel. On récupère les sacs et on va à la gare de bus. Après quelques courses pour le pique-nique, on monte à bord de notre dernier long bus de Corée du sud. On se rapproche de la fin !
Busan est une grande ville et une fois arrivés au terminal de bus, il nous faut encore faire 45 minutes de métro pour arriver à notre hôtel.
On est un peu excentré, mais proche de la plage.
On pose les bagages et on ressort aussitôt pour faire un tour et trouver une banque.
On marche dans le sable de la plage, au milieu des grattes-ciel, car ici, ce n’est que hôtels de luxe et buildings. On ne s’attendait pas à ça. Heureusement, au bout de la plage, on atterrit dans une rue semi piétonne avec plein de restos partout qui titillent nos papilles…à 16h30 !
Par contre la mission banque se révèle plus dure que prévue. Il faudra qu’Alex se fasse presque 1km pour trouver. Heureusement, c’est le dernier retrait (si on reste raisonnable).
On découvre une petite ruelle où il y a plein de stands de nourritures. Voilà un endroit pour les Choubidous.
On salive devant chaque restaurant, devant chaque aquarium qui nous présente de l’araignée de mer, des crustacés en tout genre ou encore du poisson.
Arrivés au bout, on a du prendre 2kg rien qu’en regardant.
On s’arrête dans un resto où on trouve le bonheur de tout le monde : porc en barbecue pour les poulettes, poissons grillés et pâtes aux fruits de mer pour nous. Autant dire que c’est un délice et que notre impression bizarre de l’arrivée s’est complètement envolée.
On rentre à l’hôtel par le bord de plage avec son lot de chanteurs de rue et surtout son petit vent frais (on est en Novembre quand même).
Après une douche bien chaude, on se remet en quête de nos futurs hébergements (Hanoï, Chiang Mai, Moorea…), mais on ne va pas s’en plaindre car c’est le voyage et on aime ça !
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