Le soleil se lève sur notre dernier jour en Corée du sud. On prépare les sacs et on prend le métro pour l’aéroport. On est bon pour 23 arrêts debout car à 8h du matin tout le monde part au travail.
On arrive à la station Sasang et on cherche à s’acheter un billet pour le métro privé de l’aéroport. C’est là que ça se complique. On va à la machine, on choisit nos billets, on paye, on reçoit nos billets et on attend notre monnaie. A ce moment là, la machine nous affiche un joli « out of order ». Heureusement, il y a un bureau juste à côté où Alex va pour leur expliquer notre mésaventure. On comprend que la machine n’a plus de monnaie, le mec fait donc le plein et nous ramène notre monnaie…enfin, il nous tend un billet de 1000 wons tout fier. Heu, mon gars c’est 7000 qu’il nous faut. Il ne comprend pas trop, s’excuse et nous ramène 7000 wons de plus. Bon ben, on vient de gagner l’équivalent de 80 centimes d’euros. C’est le début de la fortune !
On arrive finalement à l’aéroport sans encombre.
On file au comptoir China airlines et là aussi ça se complique, enfin à peine.
Premièrement, il faut présenter la carte bleue avec laquelle on a fait la réservation, puis il y a un problème avec le nom de famille de Maéva car son nom de jeune fille et d’épouse sont écrits (là on avoue qu’on n’a pas compris le problème) et pour finir, il faut que l’on montre une preuve de sortie du territoire qu’Alex avait enregistrée sur le téléphone (une prémonition sûrement).
Avec tout ça, ben on est toujours dans les temps, on passe la sécurité et on arrive à la douane.
On se demande si nous allons avoir un tampon de sortie du territoire car nous n’avons pas eu celui d’entrée. Alex repère un touriste qui le demande et l’obtient à un comptoir spécial. Malheureusement nous sommes déjà dans la file et pas dans celle du mec qui a le tampon. Quand notre tour arrive, Alex fait tellement le chien battu avec Gabrielle que la femme demande le tampon à son voisin et nous tamponne tous nos passeports. We did it ! Comme dirait Dora.
Le vol est assez rapide (2h45) et en plus, on revient en arrière de 1h.
En arrivant, le même rituel se répète : douane (avec un tampon cette fois), bagages, information center et retrait d’argent. Mais cette fois, on se rajoute une étape, l’achat d’une carte de téléphone à 30€ pour 30 jours avec data illimité et 70 minutes d’appel ici. C’est raisonnable et maintenant, on peut dire qu’on a un numéro taïwanais ! La classe !
On prend le MRT (en gros un métro mais aérien) qui nous mène à Taipei centrale station.
De là, on prend le métro ligne Bannan (ce qui fait bien rire les filles) et on débarque (enfin) sur le vrai sol de Taïwan.
On est dans un quartier piéton avec de la musique et des bannières lumineuses partout, on se croirait au Japon. On trouve notre hôtel et notre journée de transfert se termine enfin.
Après avoir pris quelques minutes pour nous, on ressort pour manger. Notre première impression se confirme, on se croirait au japon (et pas du tout ou presque pas en Chine). On marche un peu dans les rues piétonnes avec des stands de nourriture de rue partout. Tout à l’air délicieux et on comprend vite que les Choubidous vont se plaire ici.
On fait quelques emplettes : pancakes coréens au bacon, poulet frit, saucisse, beignets, une sorte de patate panée coupée en deux et farcie au maïs, brocoli, poulpe, bonite, ananas et recouvert d’une sauce fromage ; et pour finir, un truc qui à l’air trop bon au poulpe. Ce dernier truc s’avérera être un genre d’okonomiyaki au poulpe délicieux, un vrai retour au Japon (encore). On vous invite à regarder les photos des stands pour comprendre un peu même si on aimerait pouvoir vous transmettre l’odeur et le goût (pour ceux qui connaissent, Claire et Fred par exemple, c’est encore mieux que ce que vous pensez).
On rentre pour déguster tout ça et prendre une bonne nuit de sommeil afin de découvrir cette ville prometteuse.
Sur le chemin du retour, Maéva nous dégote un petit temple planqué dans un recoin. On y fait un petit tour et on a l’impression de revenir à Yokohama avec David. On avait visité le même temple trait pour trait. Souvenirs, souvenirs !
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