Aujourd’hui aussi nous avons le droit à un bon petit déjeuner. Une fois le ventre plein, on prend la route direction Alishan.
La route n’est pas aussi mauvaise qu’on le pensait même si on avance toujours à 40km/h.
On passe dans de jolis paysages de montagnes mais la végétation reste digne de la jungle. Il y a toujours des palmiers, des arbres à Jackfruit, des bambous, des cèdres et bien d’autres plantes que l’on ne connaît pas mais qui investissent chaque centimètre carré de terre disponible.
Progressivement, on remonte vers les sommets et on commence à croiser des plantations de thé. C’est superbe, les buissons sont taillés au cordeau et cela recouvre toutes les pentes des collines environnantes.
On arrive à notre hôtel vers 12h, mais le check in est à 14h et la personne qui reçoit Alex n’en démordra pas.
Tant pis, on se lance dans un petit tour de la ville. Enfin la ville,cela consiste en une rue principale avec des magasins et des restaurants.
Du coup, on s’installe dans un bouiboui le long de la rue et on commande un exemplaire de chacun de leurs plats. Bon dit comme ça, ça fait ogre mais ils n’en ont que 3 !
On a droit à du poulet, du porc frit et du porc braisé, le tout servi avec du riz, du bambou et du chou. Un délice !
Une fois notre ventre bien rempli (encore), on se lance dans une petite marche digestive dans les alentours.
On marche dans une forêt de bambous énormes avec quelques cèdres géants. On a du mal à comprendre comment ces deux espèces peuvent cohabiter.
Au détour d’un escalier de bois, on entend du bruit dans les bambous voisins. On s’arrête, on cherche et on voit une petite tête et puis deux qui nous regardent. Ce sont des singes qui commencent à crier et à sauter pour nous effrayer.
Du coup, on ne s’éternise pas car on ne tient pas à se faire attaquer.
Notre balade est sympa, mais le climat est un peu rude. Il ne fait pas chaud mais l’humidité nous fait suer à grosses gouttes.
La fin de la marche nous mène à un cèdre géant qui s’est fait parasiter par pleins d’autres plantes. En gros, ça donne un arbre avec des dreads qui pendent partout.
Le brouillard commence à arriver juste quand on revient à l’hôtel. On s’installe dans notre chambre qui a 3 lits doubles. Alex pense que la dame nous a donné cette chambre plus grande pour compenser le refus de check in à 12h.
On ressort tout de suite pour essayer d’aller voir les plantations de thé en terrasse mais le brouillard est trop épais pour voir ne serait ce que la route.
Les filles sont bonnes pour des devoirs. Cette nouvelle n’est pas accueillie avec des cris de joie, c’est la vie !
La fin de journée est consacrée aux photos, aux récits, à l’itinéraire…
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