On se lève avec la ferme intention d’aller au parc de Alishan malgré tout ce que nous prédit la météo. Dehors le ciel est voilé mais pas de pluie à l’horizon.
On prend notre petit déjeuner compris dans le prix de la chambre. Il y a des tartines avec du faux « Nutella » et tout un buffet de plats locaux.
C’est plutôt bon !
On prend la voiture et on part pour nos 30 km, soit environ 1h.
On passe dans une belle nappe de brouillard qui commence à plomber le moral de Maéva et d’un coup, on en ressort pour se retrouver devant une mer de nuages. C’est somptueux !
On s’arrête tous les 20 mètres pour faire des photos et nous ne sommes pas les seuls. On se suit avec 2 ou 3 voitures, tant et si bien qu’à la fin Maéva fait signe à la voiture blanche du cortège de s’arrêter alors qu’elle allait louper le plus beau point de vue.
Les montagnes forment une cuvette et les nuages, très bas, sont comme pris au piège. Gabrielle n’arrête pas de dire qu’elle voudrait essayer de marcher dessus, c’est beau l’innocence !
Bref, avec tous ces arrêts, nos 30 km nous auront pris près de 1h30. Ça en valait le coup, c’est une grande première pour nous et ça ne laisse pas indifférent.
En arrivant au parc d’Alishan, on s’arrête à la porte d’entrée pour payer notre première entrée de Taïwan. Bonne surprise, les filles ne payent pas (même si la voiture, elle, doit payer).
Il n’y a pas de petites économies, surtout dans un budget tour du monde.
On trouve une place au parking, ce qui s’avère être un exploit car c’est le seul du parc.
On passe au visitor center et nous voilà partis pour faire le tour à pied avec le soleil.
On commence par marcher sur les rails de l’ancien train du parc jusqu’au plus vieil arbre de la forêt. Il a 2700 ans !
Les filles ont du mal à comprendre la grandeur du chiffre, il faudra qu’on leur explique que quand petit Jésus est né, cet arbre avait déjà 700 ans pour que ça leur parle un peu.
On continue en faisant le tour du parc dans le sens contraire des aiguilles d’une montre comme ça, on commence par monter, car on est quand même à 2250 mètres ici. Et ça se sent, la fatigue arrive plus vite.
On croise pleins d’arbres plus immenses les uns que les autres. Certains font plus de 47 mètres de haut, quand certains ont une circonférence de 13 mètres. C’est tout simplement énorme !
Les arbres et leurs racines décrivent des formes bizarres et les poulettes s’amusent à imaginer leur cabane dedans. Il faut dire qu’il y a la place d’y habiter tranquille.
On croise quelques animaux dont des chenilles multicolores, une mini grenouille et des singes (encore!).
On prend notre pique nique près de l’arbre 28, celui dont la circonférence dépasse les 13 m. Il règne un calme apaisant (quand les groupes de chinois et de coréens partent).
Pour finir notre balade, on passe près du temple de Ci’uen. La vue est superbe et nous permet de voir que la mer de nuage est toujours en place.
Puis on revient à notre point de départ. On a dû crapahuter près de 6 km et à cette altitude c’est comme le double au niveau de la mer. Les cuisses commencent à se courbaturer et la voiture nous permet de reposer tout ça.
Sur le chemin du retour, on tente de trouver une petite marche dans les plantations de thé mais les nuages et le brouillard bloquent toute visibilité. On réessayera demain.
Pour l’heure, c’est courses au 7 eleven, devoirs, douche et repas. Ce matin on a découvert un micro onde dans l’hôtel et on s’empresse de l’essayer ce soir en se faisant un plat de pâtes crème-bacon.
On passe le reste de la soirée à organiser la fin du séjour sur Taïwan, enfin les 6 prochains jours car après, il paraît qu’une tempête arrive et on ne sait pas trop le temps qu’il fera.
Qui vivra verra !
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