Ce matin, on avait prévu de dormir un peu. Finalement tout le monde se réveille vers 8h20, ce qui ne nous permet pas de dire qu’on a fait une grasse matinée mais qui nous prive de petit déjeuner, servi jusqu’à 8h30 ici.

Dehors, le ciel est bleu avec un soleil d’enfer alors ni une ni deux, on saute dans la voiture pour explorer encore la région d’Alishan.

On prend la route d’une balade qu’on avait repérée hier. Sur le chemin, on croise de superbes paysages de champs de thé, enfin, après nos essaies infructueux d’hier et d’avant hier. Et cerise sur le gâteau, quelques centaines de mètres plus loin, on peut même faire une petite marche au milieu des plantations.

Maéva est aux anges, elle, qui commençait déjà à déprimer de ne pas pouvoir voir ça.

Ce qui est sympa, c’est qu’il n’y a pas que du thé, il y a des palmiers, des bananiers, des dragon fruit, des cèdres…et du soleil. Alex est obligé de mettre sa casquette et on commence à suer alors qu’il n’est que 10h. Le mercure annonce 30°C.

On reprend la route vers notre objectif, Ruifeng et sa cascade de Longgong. On trouve un parking en face d’un commerce tenu par une petite mamie qui tente de nous faire entrer dans son magasin. On refuse poliment jusqu’au moment où on comprend que la marche commence dans sa cour et que c’est ce qu’elle essaye de nous dire depuis le début.

Le début de la marche est simple, le chemin est goudronné. On croise des cueilleuses de thé et une gentille dame qui nous fait goûter du gingembre cristallisé et des grains de café directement sur le buisson. Et oui, il y a aussi du café ici, quand on vous dit que tout pousse, c’est vraiment tout.

Puis on entame la vraie marche. On se retrouve dans une sorte de jungle humide avec une chaleur moite. Autant dire que tout le monde dégouline de sueur.

Après 2km de ponts, de bouts de chemins emmenés par des glissements de terrain, nous arrivons près d’une paroi rocheuse avec un renfoncement dans lequel on peut évoluer.

Tout au bout, nous arrivons sous la cascade. On profite de ce super endroit pour nous seul (ou presque, nous croisons 5-6 taïwanais).

Le retour nous paraît beaucoup plus court que l’aller et tant mieux car il se fait tard et il nous reste de la route pour aller à Tainan.

On suit les routes de montagnes sur 30 kilomètres (1h quoi!), puis on attaque la route plus passante. Dans une mini ville, on se trouve un 7 eleven où l’on fait un arrêt repas.

Petit truc sympa en Asie, c’est que si tu achètes un truc qui doit se faire chauffer, on te propose toujours de le faire au magasin. Les filles se prennent des pâtes bolo et carbo et Alex des nouilles instantanées. Le mec du magasin nous fait tout chauffer, nous rajoute de l’eau aux pâtes et on s’installe au fond du magasin sur des tables mises à disposition pour manger.

Une fois le ventre rempli (car il commençait à crier famine à 15h), on reprend la route pour une centaine de kilomètres. La route est moins drôle car nous sommes sur des grands axes et il y a du monde et des feux (rouges surtout) partout.

On arrive à l’hôtel vers 17h15. On gare la voiture au parking pour les 2 nuits à venir (demain c’est jour de repos pour Alex) et on s’installe dans le chambre.

Vers 18h30, on ressort pour aller au marché de nuit (flower night market). On précise car il y a plusieurs night markets mais ils ne sont pas présents tous les soirs et ce jour, jeudi, c’est lui qui est ouvert.

On marche 15 minutes dans la ville avant d’arriver à un marché de nuit géant. Il y en a de partout. On ne sait plus où donner de la tête. Bien sûr, comme toujours, on repart avec bien trop de choses à manger, mais tout se révélera très bon.

Avant de partir, on croise des machines de jeux genre Pachinko (voyez ça avec Google si vous ne connaissez pas). Alex trouve une bille perdue et tente de la mettre dans la machine. Il gagne, le voilà maintenant avec 2 billes. Puis Louise s’en mêle et gagne 6 billes. On doit être les seuls à être dégoutté de gagner.

Finalement, la chance nous abandonnera vite et on pourra rentrer manger chez nous.

Comments are closed.