On se lève tranquillement et on prend la route pour retourner dans les montagnes. Enfin c’est ce que l’on croit mais j’y reviendrais.

La route pour sortir de la ville est longue et peu intéressante.

Nous avançons lentement mais pas de trace de campagne ou de montagne. On avance en traversant des villages par ci par là.

Nous arrivons vers Maolin et on commence enfin à voir quelques collines au loin.

Nous allons au plus loin dans le parc pour marcher dans la nature.

On traverse un pont en forme de papillon, et oui ici, l’attraction principale est la migration des papillons entre Novembre et Mars.

Nous n’avons pas trop d’indications sur les randonnées à faire ici, alors on essaye de se fier au panneau en chinois.

On trouve un parking qui est proche des points d’intérêts que l’on a trouvé sur internet.

Par le plus grand des hasards, c’est exactement le point de départ de la marche que l’on voulait faire.

On commence par un point de vue sur la vallée et un grand pont suspendu.

Puis on marche sur un beau chemin en bois qui nous permet de voir Dragon head mountain et Snake head mountain. Alors, oui, il faut un peu d’imagination pour les voir mais plus on se le répète, plus on reconnaît.

La chaleur est horrible, le soleil nous cuit quasi littéralement et en plus le chemin n’est pas abrité.

Bref, les Choubidous suent à grosses gouttes.

Le chemin nous mène au pont suspendu de Duona, il fait 200 mètres de long et enjambe le fleuve (qui à plutôt la tête d’un cour d’eau actuellement).

Maéva prend son courage à deux mains et ses filles aussi et passe la première en essayant de ne pas regarder en bas.

Alex a pour mission de prendre photos et vidéos car il est le seul à ne pas avoir le vertige.

Nous prenons le chemin du retour car les nuages arrivent à une vitesse folle et nous avons un peu peur de nous prendre la pluie.

Finalement, les nuages ne font que passer et nous aurons le temps de prendre notre pique nique sur les passerelles de la rando.

On remonte en voiture pour aller visiter le village de Menong, enfin surtout son village folklorique Hakka. Les hakkas sont des aborigènes de Taïwan et ne vivent plus que dans cette région.

On tourne un peu dans la ville car ce village folklorique est bien caché . Et quand on le trouve enfin, on se dit qu’on aurait peut être pas du le trouver !

Intérêt minime, c’est un genre de rue avec des boutiques pour touristes chinois et coréens.

Bon notre journée n’est pas la plus grande des réussites, on s’achète à manger histoire de ne pas ressortir ce soir et on file trouver notre hôtel. Il est perdu au milieu de plantations de bananes, de palmiers et bien d’autres…

C’est cher mais c’est au final la plus grande réussite de la journée. On est tranquille, entouré de la campagne comme on l’imaginait.

Les filles regardent un petit dessin animé, pendant que l’on joue un peu dehors. La propriétaire qui ne parle que chinois vient nous offrir des fruits ? Qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à des marrons, la couleur, le goût, la texture mais la forme est différent, on dirait des cornes de taureau.

Elle s’asseoit avec nous pendant que l’on joue aux cartes et essaye de nous parler chinois. Même avec toute la bonne volonté du monde, on ne comprend rien alors on essaye le langage des mains. On comprend que ces fruits poussent sous terre ou sur de petits arbustes, enfin on croit.

La soirée est tranquille avec un petit pique nique dans la chambre et un gros dodo car demain on a une grosse journée qui nous attend…si il fait beau.

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