La nuit fut courte car nous avons essayé de réserver un hôtel à Singapour sans succès jusqu’à 1h du matin. On avait enfin décidé lequel on préférait mais c’est peine perdue.

Bref, les yeux sont un peu durs à ouvrir mais on n’a pas le choix car il faut prendre l’avion.

On boucle tous les sacs et on quitte notre superbe chambre.

Le métro est à quelques mètres en surface mais il nous faut trotter un peu sous terre pour arriver à la ligne violette qui nous va nous emmener à l’aéroport.

On reprend nos petits rituels d’aéroport : dépose des bagages, récupération de billets, security check, sortie du territoire et attente.

On dépense nos derniers dollars taïwanais pour s’acheter un repas car sur Vietjet air, tout est payant et pas qu’un peu.

On embarque et c’est parti pour 3h10 de vol.

On revient 1h en arrière, ce qui nous fait une journée de 25h.

A l’arrivée, la grande inconnue c’est le visa. Comme on reste moins de 15 jours, il est gratuit mais quelles sont les formalités, bonne question.

La réponse est simple, rien. On passe le contrôle de douane en précisant qu’on reste moins de 15 jours et que nous avons notre billet de continuation et nous voilà au Vietnam. Ça a bien changé en 10 ans.

On récupère les sacs et on trouve notre taxi. L’hôtel nous a envoyé un chauffeur et on n’est pas déçu car on a une superbe voiture et on va se faire déposer devant la porte de l’hôtel.

A peine arrivée, le propriétaire et sa sœur nous installent devant un jus d’orange pressé et des fruits. Bonheur !

Ils sont en train de monter son arbre de noël en plastique et quand sa sœur demande aux filles de les aider, elles ne se font pas prier et sautent sur les décos. Ça fait plaisir car il y a deux jours, on y avait pensé avec une petite pointe au cœur. Et oui, chez nous la tradition veut qu’on décore la maison et le sapin dès le 1er décembre.

« Home away from home » comme on dit !

On s’installe dans la chambre et on ressort aussi vite pour voir si Hanoï est toujours comme dans nos souvenirs.

En tout cas, il y a toujours autant de scooters qui font n’importe quoi. Ça fait partie du folklore et on avait prévenu les poulettes qu’il fallait toujours être vigilant.

On marche jusqu’au lac en essayant de reconnaître certains endroits, mais c’est très difficile car ça date un peu et que tout à l’air d’avoir changé avec le tourisme un peu plus conséquent (voir très conséquent).

On retrouve le KFC du lac et la nostalgie nous prend.

On réserve le spectacle de marionnettes sur l’eau pour demain et on rentre tranquillement en cherchant un resto.

On trouve un petit truc qui ne paie pas de mine mais il y a tout ce que l’on voudrait et les prix sont raisonnables, même si Maéva dira toujours qu’il y a dix ans on mangeait pour 2 ou 3 euros. La vie change !

On se remplit quand même bien le ventre avec un pho, des spring rolls, des fried sping rolls, une salade crevettes-cacahuètes, des sticks de citronnelle avec une pâte de crevette-porc autour, des jus de fruits et des beignets de bananes frits en dessert.

On rentre en roulant jusqu’à la maison.

On se prépare vite et on se couche car demain on veut visiter cette ville et voir de jour si c’est comme dans notre esprit.

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