Malheureusement pour nous, le beau soleil d’hier après midi ne s’est pas maintenu. Du coup, on prend notre temps pour déjeuner et faire des devoirs, histoire de voir comment cela va évoluer.

Finalement vers 10h30, on se décide à monter au point de vue Phadaeng, pour se dérouiller un peu les jambes car nos dernières randos commencent à pas mal dater.

On paye notre droit de passage à 20 000 kips et on commence l’escalade. Ça monte de manière constante et assez raide avec des racines d’arbres partout qui glissent et le tout dans la terre. Ça fait rêver !

En plus, la moiteur environnante n’aide pas car très rapidement, tout le monde sue à grosses gouttes. Et encore, le soleil n’est toujours pas sorti, sinon ça serait pire.

Il nous faudra finalement 1h30 pour rejoindre le sommet et le point de vue. Il faut dire qu’on a fait pas mal d’arrêts dont un avec des balançoires accrochées aux arbres, les filles étaient trop excitées et nous nous y arrêterons aussi au retour sous peine de cris et de larmes. La couverture nuageuse est juste au dessus de nos têtes mais cela nous permet quand même d’avoir la vue sur le village et la Nam Ou qui le coupe. C’est un point de vue à 360° et cela nous permet de constater qu’on est bien enclavé dans les montagnes et qu’il n’y a pas beaucoup d’autres villes aux alentours, quelques villages tout au plus. Un vrai retour à la nature !

On redescend tranquillement pour pouvoir aller manger car il est près de 14h30 quand on arrive au restaurant. Nous retournons au couleur café car c’est, jusqu’à présent, le meilleur repas du Laos.

On se régale encore une fois, puis on rentre pour digérer.

Aujourd’hui, nous sommes de corvée douche et cheveux. Nous ne nous poserons que vers 17h25, enfin quelques minutes, car nous avons un RDV familles françaises à 18h de l’autre côté de la rivière.

Nous retrouvons la famille Matrus, Lespetitsaventuriersauvietnam, une famille québecoise, une famille italienne (ok c’est pas français mais c’est pas grave) et une famille de Bagnères de Bigorre (le monde est petit). Bref, ça fait une grande tablée. Ma Ma Alex nous gère ça d’une main de maître et tout le monde mange ce qu’il a commandé. On parle de voyages, bien sûr, mais pas que. Tout y passe, toujours comme si on se connaissait depuis des années. C’est idem pour les enfants, les amitiés se font et les souvenirs restent quand les chemins se séparent. Une belle préparation à la vie ! Il faut profiter du moment !

On rentre à la maison, bien fatigués mais contents. Demain c’est le dernier jour de l’année et nous dire que l’on passe en 2020 nous attaque un peu. Et oui, c’est l’année de notre retour! Lointain, on en convient, mais ça fait quelque chose quand même.

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