Bon, ça nous fait un peu bizarre car on écrit, maintenant, 2020 pour la date du jour de nos récits.

Le réveil est un peu dur, les moines ont tapé sur le tambour à 5h, la cuve d’eau de la guesthouse a commencé à déborder et à couler, les filles sont venues taper à la porte à 8h10 et pour finir, la musique a repris à 8h30.

On se prépare et on va prendre notre petit déjeuner, au milieu des laos qui ont soit la gueule de bois, soit qui sont encore bien alcoolisés.

On mange avec la vue sur la rivière, quoi de mieux pour commencer l’année ? Ah, si, le soleil ! Mais il est là, fidèle au rendez-vous.

On revient se préparer et on part pour monter au point de vue de Phanoy. Nous partons à 2 familles, les petites aventuriers (Pierre, Violaine, Sarah et Raphaëlle) et nous. La montée est un peu raide mais assez rapide. Nous sommes au point de vue en 45 minutes. Tout le monde sue à grosses gouttes mais la vue valait l’effort. On surplombe un lacet de rivière avec notre petit village niché dans un coin, le ciel bleu en toile de fond.

On profite du premier jour de l’année devant ce panorama superbe.

La descente est toute douce car il y a un chemin pour le retour qui passe par la jungle et est moins à pic.

On revient à la maison pile à l’heure du repas, que l’on partage avec nos compères de randonnée.

Rapidement, la fatigue rattrape tout le monde et nous voilà repartis pour une session sieste. Le seul problème c’est la mama du resto d’à côté qui a décidé de faire un karaoké avec ses copines. C’est faux, archi-faux et plus les verres se vident et plus ça se dégrade. Pour couronner le tout, elles nous attirent les nuages et il commence presque à faire frais (25°C quoi!).

Quand les poulettes se lèvent, on sort faire un tour en ville avec elles. On remonte donc la rue principale et on fait un tour le long d’un ruisseau qui se jette dans la Nam Ou. Pour revenir, on fait le tour du village caché de Muang Ngoi, c’est à dire, les maisons qui sont en retrait de la rue, avec l’école, l’hôpital et le terrain de foot. Cela nous prend au moins 15 minutes au rythme d’un escargot. Bref, on est bien paumé ici. Ça c’est des vacances !

On rentre se prendre une douche bien chaude et on ressort manger dans un des seuls restos ouverts, l’indien. On se retrouve encore à 3 familles pour la dernière fois car demain nous serons les seuls à rester. Le repas est délicieux et animé forcement, quand il y a 7 enfants réunis qui décident de faire un concours d’avion en papier. Ce qui est étonnant c’est qu’ici, on dit des choses qu’on n’oserait même pas penser ailleurs, comme : « N’embête pas les gens, va jouer sur la route ! ».

On se quitte un peu plus tôt qu’hier et chacun rentre pour recharger son capital sommeil.

Pendant qu’on écrivait ce récit, nous avons entendu un bruit suspect dans notre jardin. Alex a été sommé par Maéva d’aller voir et quelle surprise, quand il se retrouve au milieu d’un troupeau de 8 vaches qui mange les fleurs du jardin ! Il les chasse et ferme le portail car le gérant est bien trop éméché pour le faire lui-même, comme hier.

Sinon pas d’autre incident à signaler et vu que la musique s’est bien calmée, le sommeil arrive vite.

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