Il y a des matins comme ça, où tu ne râles pas quand le réveil sonne. Typiquement, quand on te sort du sommeil pour aller voir des éléphants, fait parti de ceux-ci.

On se prépare, on prend le petit déjeuner et on prépare le sac.

Notre guide nous récupère à 9h et nous partons avec un mahout chercher son éléphant dans la jungle.

Après 30 minutes de marche « up and down », dans la moiteur et la chaleur de la jungle, nous arrivons vers le lieu de sommeil de l’éléphant. C’est très drôle car si le mahout ne s’était pas arrêté, on serait passé devant sans la voir.

Puis, nous la suivons jusqu’à la nursery, où nous avons vu le petit éléphanteau hier. Nous sommes vite rejoint par 3 autres pachydermes. Nous nous éloignons un peu pour pouvoir les observer sans risque. C’est l’heure du bain, mais ils n’ont pas l’air vraiment motivé. Seul l’un d’eux se projettera de l’eau pour se rafraîchir. Mais c’est le jeu, nous sommes là pour les observer dans leur milieu naturel et pas pour qu’ils nous fassent un show à l’américaine.

La prochaine étape est la zone de sociabilisation. C’est là, que sont réunis quelques éléphants pendant 2 ou 3 heures, afin qu’ils apprennent à vivre en communauté. Ce qui est une énorme partie du retour à la vie sauvage.

On observe notre éléphante (femelle oblige), avec 3 autres femelles et un bébé (enfin 3 ou 4 ans).

C’est plutôt instructif, car pendant que la maman se balade, deux femelles se serrent contre le petit pour que la dernière femelle ne l’approche pas de trop près.

Les poulettes profitent de la pause pour dessiner les éléphants sur leur cahier de dessin.

Vers 11h30, nous prenons le chemin du retour au camp pour le repas de midi.

Nous mangeons comme des rois depuis le début du séjour et aujourd’hui ne déroge pas à la règle. D’ailleurs, nous mangeons mieux et plus varié qu’il y a 10 ans. Est ce dû au tourisme ? Ou alors nous n’avions pas un budget suffisant la première fois ? En tout cas, cela fait 15 jours que l’on se régale.

Nous avons un temps libre jusqu’à 15h, le temps que notre groupe se scinde en deux. Ceux qui partent aujourd’hui car ils ne restaient que deux jours et les chanceux qui restent un troisième jour.

On en profite pour faire une sieste tous les 4. Ça fait un bien fou !

À 15h15, on retourne vers le lac pour voir les éléphants manger quelques pousses de canne à sucre et autres bambous. Puis c’est encore l’heure du bain avec 4 nouveaux éléphants. Cette fois encore, aucun ne se jettera à l’eau. Nous avons eu de la chance de voir le bébé et sa tante s’immerger le premier jour !

En sortant de là, on s’arrête à l’hôpital pour voir comment on éduque l’éléphant à ne pas avoir peur des soins du vétérinaire et même à coopérer. L’éléphant avance dans un genre de box avec des barres en fer autour et le vétérinaire lui parle pour lui faire lever une patte et la poser sur la barre en fer et de même pour chaque patte. A chaque fois que l’éléphant coopère, il a droit à une friandise. C’est l’éducation positive ! Gabrielle nous dit que si elle avait des bonbons à chaque exercice juste en français, elle en ferait plus souvent. Preuve que ça marche même de manière théorique !

Après ça, on fait un petit tour dans l’hôpital et grand bien nous prenne car un autre éléphant arrive pour un vrai soin cette fois. Il a une irritation à l’œil, sûrement dûe à un insecte ou un coup de branche. Le vétérinaire commence par lui laver l’œil puis lui mettre un collyre. Tout se passe dans la douceur et l’éléphant ne bronche même pas. La confiance règne !

Il est presque 16h30, nous nous dépêchons de descendre au bord du lac car Alex a proposé aux filles de faire un tour de kayak.

Chacune leur tour, elles endossent le gilet de sauvetage et montent dans le canoë. Gabrielle fait une mini crise de panique quand elle voit deux trous dans le devant du bateau (qui sont normaux, c’est pour la flottaison). Finalement, ni l’une ni l’autre ne finiront à l’eau. Elles ont adoré ça et Alex aussi car pour une fois, il est allé droit et n’a pas coulé (lors des précédents voyages au laos et en Namibie, cela avait été une catastrophe).

On retourne au camp et on se prépare pour le repas. Douche, apéro et jeux sont de la partie.

Encore une fois, on se régale et on file au lit sans demander notre reste.

Demain c’est le dernier jour ici et compte bien en profiter à fond !

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