Comme prévu, le réveil s’apparente à un objet du diable quand il sonne à 6h du matin. Pas le temps de flemmarder, il faut se préparer.

On boucle les sacs, on s’habille et on descend à la réception.

Notre petit déjeuner nous attend dans des boxes et notre taxi est là lui aussi.

Ça c’est de l’organisation, on n’était pas trop habitué à la ponctualité au Laos !

On monte en voiture et en quelques minutes, nous sommes à l’aéroport. On arrive avec nos 2h d’avance réglementaire, mais notre vol n’est pas encore affiché.

Du coup, on mange nos nouilles sautées car le prochain repas reste une notion vague.

Au bout de quelques instants, on peut s’enregistrer. Le sac de Alex pèse 20,5 kg mais ça passe. On passe les portiques de sécurité avec du pain et on passe l’immigration à une vitesse fulgurante.

Bon, ben maintenant ne reste plus qu’à attendre car il est 7h05 et on décolle à 8h45.

Dans l’avion, nous sommes séparés 2 à 2. Louise et Maéva sont côté hublot droit et Alex et Gabrielle côté hublot gauche. C’est la première fois qu’on ne pourra pas se donner la main au décollage.

Rassurez-vous, tout se passe bien quand même.

Le vol est entrecoupé de sieste, lecture et jeux vidéos. La phase d’approche de l’aéroport est vraiment belle, car on survol la côte avec ses petites îles et son eau turquoise.

Nous arrivons vers 12h40, heure de Kuala Lumpur (donc +7h). On se dépêche et grand bien nous prenne car à l’immigration, la queue est interminable. Il nous faudra près de 1h pour passer, sans photo, ni prise d’empreinte et tout juste un regard vers nous. On rentre comme dans un moulin ici.

On récupère les sacs, on retire de l’argent et on retrouve mamie Martine qui nous attend aux arrivées.

Après de brèves retrouvailles, on achète une carte de téléphone et on se rue à l’étage inférieur pour trouver un bus pour Malacca.

Le prochain part à 14h15, soit dans 30 minutes, parfait !

On s’achète de quoi grignoter et on attend notre bus dans le chaud et la moiteur de la Malaisie. Et encore, on a de la chance, il ne pleut pas…encore.

Les places dans le bus sont immenses et nous ne sommes que 9. Cela dure 1h50.

A l’arrivée, on achète nos billets de bus pour Singapour dans 3 jours et on trouve un taxi prépayé pour notre hôtel. Comme nous sommes 5 avec des gros bagages, il nous faut 2 taxis. Bien sûr, les filles montent avec mamie et nous on se retrouve comme au bon vieux temps, tous les deux !

Nous arrivons à l’hôtel à 16h50, tout s’est vraiment bien goupillé.

On arrive devant le portail qui est fermé. On appelle et le proprio nous explique qu’il faut trouver le portail blanc, celui-ci étant noir.

Ok, celui d’un peu avant est blanc, on sonne et quelqu’un vient nous dire qu’il faut aller sur le devant de la bâtisse, vers la route. On trouve le portail marron sur la rue, mais ce n’est encore pas le bon. Finalement, on réussira à entrer par le dernier que nous n’avions pas testé.

La personne qui nous reçoit est hyper sympa et elle nous annonce que ce soir, notre repas nous est offert. Ça c’est de la petite attention qui fait grave plaisir.

On s’installe et on file à la piscine. Et oui, il y a une piscine ici !

L’eau est juste rafraîchissante comme il faut. Si ce n’est pas le paradis, ça y ressemble à s’y méprendre.

Vers 18h30, nous sommes au repas. La cuisinière, qui doit être indienne, a préparé un buffet avec pleins de plats malais. Nous avons droit à un curry, des patates épicées, de la citrouille, du choux, des tomates cuisinées, un riz cajou-raisin délicieux et les filles ont même des nuggets de poissons.

Autant vous dire que c’est un régale. On rattrape le repas de midi un peu léger mais au bout de trois assiettes, même papa Choubidou capitule.

Les filles trouvent des copains français (décidément!), pendant qu’elles jouent sous la surveillance de mamie, les parents vont faire un tour du quartier. Les maisons coloniales sont superbes, l’atmosphère est zen et les odeurs de cuisine nous redonneraient presque faim. On sait que l’on va bien aimer cette ville !

On rentre pour se mettre au lit tôt, car le réveil à 6h se fait un peu ressentir et demain il faut être frais pour visiter.

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