Après une bonne nuit de sommeil, on se régale avec un super petit déjeuner comme hier. Le proprio de la maison d’hôtes nous a ramené des petits beignets et des cakes à la coco ! Il nous explique qu’il a appris le français pendant 2 ans et que comme son prof était trop sympa, il fait en sorte de chouchouter les français.
On adhère carrément et pour imager tout ça, il offre un T-Shirt aux poulettes avec les épices que l’on trouve ici.
Il fait quelques photos avec sa femme et tout le monde est content. On espère que la gentillesse des malais est présente dans tout le pays.
Après ça, il est quand même tard et le soleil frappe fort, on prend donc la route…à pieds.
On retourne dans le quartier chinois pour visiter une vieille maison reconvertie en musée (Baba nyonya mansion). C’est une demeure d’immigrés chinois du début du siècle dernier. Tout est en bois massif avec de la nacre incrustée. On y découvre l’escalier anti cambrioleur ou mari noctambule (écrit littéralement comme ça sur le livret guide). En gros, c’est un escalier avec un petit portail en haut et des lames de bois qui se mettent sur le dessus et s’accrochent à ce petit portail. Effectivement, cela semble infranchissable pour un mari bourré !
On découvre la chambre, la salle de loisirs, le salon, la salle à manger, la cuisine et on se dit qu’on y vivrait bien !
En sortant de là, on retrouve le canal et on le suit sur presque 3 kms pour rejoindre une autre vieille demeure mais malaise cette fois. Sur le trajet, on croise du street art, un mini parc d’attractions fermé et délabré, mais surtout des varans que les filles adorent photographier. Pour une fois qu’elle n’ont pas peur d’un animal !
Bref, arrivés à la villa Sentosa, on entre dans la cour et on cherche l’entrée. Bon ben, on cherche toujours. Il est possible que la maison soit fermée le jeudi après-midi et nous sommes jeudi à 11h55.
On fait quand même le tour du jardin et de la maison et on repart par le long du canal mais de l’autre côté. On croise plein de varans dans la mangrove qui longe les berges et certains énormes !
On se trouve un petit restaurant malais musulman. Toutes les femmes qui sont assises sont voilées mais on nous accueille très bien. On trouve des frites-saucisses aux poulettes (pour changer!) et pour nous fried noodles, poulet saté et curry noodles. Un régal à 8€60 pour 5, boissons comprises. Et on boit car la chaleur ressentie d’après le site de la ville est de 37°C.
On prend le chemin du retour à la maison. On aura bien marché aujourd’hui. On profite de la piscine une dernière fois et on se fait un goûter offert par notre hôte (encore!) des beignets de bananes et des minis donuts. On se rappellera de l’hospitalité d’ici.
Bien sûr, en bon français, on se fait un petit apéro rosette-grattons. On justifie ça en se disant que demain, la douane vers Singapour ne nous laissera peut être pas passer tout ça.
Ce soir, nous avons prévu de ressortir pour aller voir le coucher de soleil sur la mosquée flottante. On innove donc en se commandant un Grab. C’est d’une simplicité déconcertante, c’est rapide et pratique. En quelques minutes, une voiture pour 6 vient nous chercher et nous dépose juste là où l’on veut pour 9 ringgits (2€).
On fait le tour de la mosquée et on se trouve un endroit pour attendre le coucher du soleil. On ressort du parking et on contourne un énorme complexe en construction (mais à l’abandon), pour réussir à aller sur la plage et revenir vers la mosquée.
On s’installe et on profite du spectacle. On aimerait bien de la fraîcheur en bord de mer mais il fait encore horriblement chaud.
Une fois le soleil couché, la mosquée s’illumine en vert et vers 19h30, l’appel à la prière marque l’heure du retour. On s’évite le grand tour et on fait un peu d’escalade pour remonter vers la mosquée. Encore une fois, on prend un Grab, direction le mac do d’hier.
Puis on rentre profiter de notre belle chambre une dernière nuit avant Singapour car là-bas, c’est cher et pas super.
Au moment de se coucher, la nostalgie nous gagne car si l’on compte en nombre de jours, demain on commence la seconde partie du voyage. Par contre, si on compte en mois, c’est demain soir. Pour une fois, on ne sera pas sage-femme et on va compter en mois !
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