Il y a 9 ans, notre Louisette naissait, que le temps passe vite.

Comme nous sommes de super parents, nous avons prévu une super journée pour son anniversaire, 8 heures de bus avec passage de frontières.

On quitte notre petit hôtel bien sympa de Singapour et on prend un taxi pour la gare de bus pirate de Golden Miles complex. On dit pirate, car c’est au pied d’un grand mall, avec juste la place pour garer un bus. A priori, ici, c’est comme ça !

On monte dans le bus et nous sommes les seuls touristes, ce qui nous fait un peu flipper, car au passage de frontières, on va être les seuls à devoir attendre le tampon sur notre passeport et on sait que les chauffeurs ne sont pas des plus patients. En plus, il est bien écrit sur le billet de bus que celui-ci attend 20 minutes à la frontière et après, il part avec ou sans nous.

La sortie de Singapour se fait en 2 ou 3 minutes et encore, Alex s’est trompé de file et nous avait emmenés au scan automatique.

Arrivés du côté malais et bien c’est tout aussi rapide. En 3 minutes nous avons le tampon et au moment de scanner nos bagages, le douanier est si occupé avec un autre gars qu’il ne regarde pas son écran. On aurait pu passer ce que l’on voulait. Bon on a seulement un couteau suisse et du chocolat !

On remonte dans le bus et au bout de 1h, il fait une pause pour manger. On achète un ou deux trucs que l’on mange dans le bus.

Mais au moment de repartir, le chauffeur appelle les passagers pour Ipoh (où nous allons) et nous dit de changer de bus. On n’est que moyennement surpris car on avait vu la même chose à l’aller.

On change les sacs de soute, on se trouve de nouvelles places et c’est parti.

Tout le monde s’occupe comme il peut, lecture, jeux, sieste (on vous laisse attribuer son loisir à chacun).

On arrive vers Kuala Lumpur vers 16h30 et on commence à faire des tours et des détours. On fait un arrêt dans une station de bus où 5 personnes descendent, puis on traverse un bout de la ville et on s’arrête devant un mall comme à Singapour.

Finalement, on reprend la route, mais c’est l’heure de pointe et on n avance pas.

Heureusement, quelques kilomètres plus loin, on quitte un peu les routes engorgées et…on avance pas plus vite. On comprend que le bus a un petit problème technique. Bien sûr, nous sommes quand même sur une voie rapide et le bus tente tout pour réussir à sortir de là.

Il nous lâchera au feu de la sortie de la rocade. Il y a une odeur de plastique brûlé, de la fumée sort de sous le bus et tout c’est arrêté, clim, moteur…

Voyant ça, nous sortons alors que tout le monde regarde, se lève, se rassoit. Nous on n’est pas suicidaire et on tient à nos affaires alors on sort nos sacs de la soute. Nous sommes très vite imités par tout le monde et nous voici sur le bord de la route, entre 2 rocades, sans information sur la suite.

Au bout de 20 minutes, le chauffeur nous dit d’aller manger un peu plus loin car on attend un bus de remplacement qui arrivera dans…1 heure. Il est 18h, nous sommes partis depuis 8 heures maintenant et c’est un peu long. On essaye d’en rire, on chante bon anniversaire à Louise et Alex part nous chercher à boire et à manger.

Au bout de 30 minutes, le chauffeur nous fait traverser les 6 voies avec nos gros sacs pour aller prendre le bus de rechange.

Nous voici enfin ré-ré-assis dans un bus et il nous reste 200 kilomètres sur les 540 que l’on devait faire.

La suite du trajet est assez rapide, pas de panne en vue. En arrivant à 28 kilomètres de Ipoh, le chauffeur trouve sympa de faire une pause pipi. On n’est plus à ça près !

Nous arrivons à la gare de bus à 21h50. Mais c’est pas fini, nous sommes encore à 11 kms de notre hôtel. On prend 2 taxis et nous partons pour notre dernier trajet pour aujourd’hui.

Nous arrivons à l’hôtel à 22h40, l’heure limite étant 23h. Ouf !

On peut enfin se poser.

Les jambes sont lourdes, les têtes douloureuses, les estomacs un peu creux et les nerfs un peu à vifs.

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