On se lève tranquillement après les « événements » d’hier. On offre à Louise ses cadeaux, des bracelets indiens, une petite boîte en paillettes et un distributeur de Pez (les vieux sauront ce que c’est) « La Belle et la Bête ».

Mais aussi le gros cadeau commun avec Gabrielle que nous leur offrons sous forme de charade (une de leurs nouvelles passions ces derniers temps). On pensait en avoir fait une un peu dure mais finalement, il n a pas fallu bien longtemps pour qu’elles trouvent : une journée à Disneyland à Hong-Kong !

Après toute ces émotions, on sort pour aller visiter la ville de Ipoh.

Premier objectif, le tourist information center. On y trouve deux marches, une pour voir les vieux bâtiments du centre et la seconde pour voir du street art.

Nous voici donc partis à la chasse avec nos cartes au trésor. On commence par la gare routière et la mairie. Ce sont des édifices coloniaux avec de belles coupoles et surtout d’un blanc éclatant, ce qui nous casse un peu les yeux avec le soleil d’aujourd’hui.

On remonte les petites rues au gré des bâtisses d’un autre temps, le bureau d’un marchand, le trading post…

On croise aussi un peu de street art. Il y a le officiel, celui fait par le même artiste et qui est répertorié sur notre carte et les autres, qui sont tous aussi beaux.

Le centre ville n’est pas très grand et on a un peu l’impression de tourner en rond. On traverse le terrain de criquet, qui nous mène vers une école privée dont le bâtiment principal est superbe, juste à côté, il y a une mosquée indienne. Rien de bien différent avec les mosquées arabes, excepté que le minaret n’est pas une tour où l’on peut monter !

On n’oublie pas notre chasse aux peintures, pour l’instant, nous avons vu le vieil homme au café et l’avion en papier.

On entre dans le cœur du quartier touristique en découvrant les sachets de café (voir photo) et la tour de voiture style décharge.

Là, pour ne rien louper, nous avons pris le parti de quadriller et de faire toutes les rues et ruelles du quartier.

On découvre plein de peintures plus modeste que celles du dépliant mais vraiment sympa car un peu interactive comme le livreur Uber, ou la balançoire…

On flâne dans des petits marchés d’artisanats locaux dont l’un se trouve au milieu d’une vieille bâtisse envahie par la végétation. On se croirait à Taïwan (pour ceux qui suivent) ou au Cambodge (pour ceux qui connaissent).

On croise le colibri. Ah ! Oui ! Toutes les œuvres de street art ont un nom, c’est pourquoi parfois, vous ne comprenez pas le sens de nos phrases, genre « ils ont croisé un colibri ! ». On vous invite à aller voir les photos.

Les poulettes découvrent une machine surprise, pour 10 ringgits (environ 2€20), tu choisis un chiffre et tu reçois un carton avec une surprise à l’intérieur mais tu ne sais pas quoi (le principe de la surprise !)

Louise se retrouve avec un jeu de Uno et Gabrielle avec une carte servant à retirer une peluche dans un magasin de la rue. On y reviendra plus tard !

On continue notre quadrillage, ce qui nous permet de profiter de tout, magasins, œuvres et bâtisses.

On passe dans concubine lane, c’est LA rue touristique de Ipoh. On trouve le magasin de doudou et le mec nous sort un énorme bisounours de 80 cm de haut. Un peu encombrant comme souvenir, heureusement mamie Martine à de la place dans sa valise et repartira avec.

Le soleil tape fort et après avoir arpenté les rues en long, en large et en travers, on rêve d’un petit restaurant avec clim. Nous avons trouvé 7 peintures sur les 8 du quartier, mais on sue trop. On s’arrête dans un petit restaurant chic avec déco vintage. On y mange très bien et on se rafraîchit avec de bons citrons pressés !

En sortant, on cherche la dernière peinture, avant de comprendre qu’elle a été effacée. On pouvait chercher longtemps. C’est dommage mais c’est comme ça.

On rentre à la maison pour continuer la pause fraîcheur.

On réserve un tour pour demain matin, avant de partir pour les camerons highlands. Puis on réserve notre billet de bus, car le nouvel an chinois est dans 2 jours et on a un peu peur que tout soit pris d’assaut si on attend le dernier moment.

Vers 16h15, on ressort pour aller visiter le côté ville nouvelle de Ipoh (ce matin nous étions du côté vieille ville).

On traverse un petit cours d’eau rempli de poissons sautant qui se fond attraper au vol par des aigrettes.

On trouve une superbe mosquée à la coupole bleue comme le ciel et on y arrive pile pour l’appel à la prière, ce qui signifie pas de visite.

Ce n’est pas grave, on s’est toujours dit qu’un truc joli, ça l’est plus de dehors où on peut le voir que de dedans où on ne voit rien (ça nous rassure de nous dire ça).

On remonte une rue remplie de street art en tout genre, du personnage traditionnel, au chat de Sailor Moon (là aussi les vieux sauront de quoi on parle).

On fait un petit arrêt dans un parc de jeux, où il manque la moitié de chaque jeu, pratique quand tu as deux filles et un seul siège valide au tape-fesse. Les poulettes y trouvent leur compte et s’amusent quand même.

On se mange une petite glace sur le chemin retour pour se rafraîchir car la température ressentie est proche de 40°C !

Puis retour à la maison pour la session lavage de cheveux.

Ce soir, on ressort manger dans une petite cantine indienne près de chez nous. C’est hyper bon, copieux et pas cher. Bref, un super choix, le Sri Ananda Bahwan, avant un dodo bien mérité.

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