Levés aux aurores, à 6h15, tout le monde est prêt. Le CV n’est pas « rangé » mais les filles se mettent sur leur siège avec les jambes tendues sur notre lit. Et oui, notre tête de lit, c’est leur siège. D’ailleurs on en profite pour annoncer officiellement le nom de notre CV, c’est Choubivan !
Ce matin, on a prévu d’essayer de voir des manchots aux yeux jaunes. Normalement, le meilleur moment c’est entre 16h30 et 19h30 car ils reviennent de la pêche mais on s’est dit qu’ils devaient bien partir et que le matin tôt ça pouvait le faire. De toute manière, c’est la seule possibilité que nous avons car on ne peut pas rester jusqu’à ce soir.
On fait les 20km qui nous séparent de la plage de Oamaru. On pensait devoir se couvrir de la tête aux pieds et finalement il fait super bon, on a limite chaud avec nos sous vêtements thermiques sous nos vêtements et nos polaires.
On marche jusqu’à la plate-forme d’observation et on s’installe. Nous sommes seuls, bon ou mauvais signe ?
Il est 6h45 et on est fin prêt. Les minutes passent, on voit des otaries qui bronzent au soleil avant de prendre la mer.
Bon et bien, au bout de 1h, on décide d’abandonner, pas le bout d’une plume à l’horizon et le soleil est bien levé. On savait qu’il y avait peu de chance de les voir mais on a toujours un petit espoir.
On revient au Choubivan, on se change et le remet en configuration route. Les poulettes s’installent et nous, pour ne pas avoir de regrets, on retourne au point de vue pour checker une dernière fois.
Nous revenons encore une fois bredouille. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
On roule un peu jusqu’à la ville pour faire quelques courses et mettre de l’essence. Il y a une ou deux bakeries mais point de pain, seulement des gâteaux plus ou moins appétissants.
La route d’aujourd’hui est longue et un peu monotone car on prend la highway 1, la plus grosse sur l’île du sud. On remonte en direction de Christchurch, ce qui boucle notre tour du sud de l’île du sud.
On arrive vers la péninsule de Banks vers 13h et on attaque le col pour passer de l’autre côté. D’en haut la vue est superbe car nous sommes sur l’isthme et on peut voir la mer des deux côtés qui rentre dans les terres.
On continue jusqu’à la ville de Akaroa, une ancienne ville de colons français, ce qui explique ces noms de rue français. On trouve la rue Lavaud, la rue Benoit ou encore la rue croix, en français dans le texte !
On s’installe au camping un peu en hauteur, d’ici, on a une belle vue sur le bras de mer qui forme un genre de fjord !
Après un bref repas, on prend le chemin de marche qui part du camping jusqu’en ville. Ça descend pas mal et comme toujours, on pense à la remontée. On verra ça plus tard.
On se balade dans cette ville qui a des airs de Bretagne avec son air marin et ses maisons splendides avec des vues de fou.
Encore une fois, on se verrait bien habiter ici mais le budget est au dessus du notre. Il faut compter dans les un million d’euros ! Pour avoir la maison presque parfaite. Vraiment pas pour nous !
On marche le long du petit port en direction du phare. Cela nous permet de voir les départs de croisières que nous allons faire demain. Ah, oui, dans la voiture, on s’est réservé deux croisières, une à Akaroa pour essayer de voir des dauphins d’Hector, les plus petits du monde et une le 20 à Kaikoura pour essayer de voir des baleines. On croise tous les doigts et même plus.
Sur le chemin du retour, on s’arrête manger une petite glace le long de l’eau car il fait une chaleur d’enfer. Nous sommes en short et chaussures ouvertes mais l’humidité est de 81%, associée aux 28°C. On nous avait vendu la Nouvelle-Zélande comme un pays froid ! Et dire que l’île du nord est plus chaude !
On remonte au camping et la montée n’est pas si horrible que ça. On profite de la douche pour laver les cheveux de tout le monde et on se pose comme tous les soirs. Le coucher de soleil sur la mer est superbe avec des couleurs orangées et roses.
On se couche tôt ce soir, pour rattraper le sommeil perdu ce matin.
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