Encore un lever précoce, mais ce matin personne ne râle, car nous avons rendez-vous avec les baleines de Kaikoura.

On se prépare en silence mais on squeeze volontairement le petit déjeuner, histoire de ne pas vomir sur le bateau.

On fait les quelques kilomètres qui nous sépare de l’office du whale watching et on s’enregistre au comptoir. Nous avons encore 45 minutes à patienter. Nous avons beaucoup de chance car les conditions météo sont un peu limite, la mer promet d’être houleuse et le tour est interdit au moins de 6 ans. C’est bon pour nous mais la petite famille de français devant nous repart la mine basse avec un autre rendez-vous pour le lendemain.

On sort prendre un peu l’air et on aperçoit des dauphins à quelques mètres de la plage. Est ce de bonne augure ?

Maéva craint un peu le mal de mer (vieux souvenir de la grande barrière de corail!) et nous achetons donc des comprimés contre le mal de mer. Sur la notice il est écrit de ne pas conduire après. Alex décide donc de ne pas en prendre, pour les filles ce sera un comprimé et pour Maéva deux. Cela va la mener à sa perte toute la journée…

A l’heure dite, nous allons en salle de briefing pour une rapide vidéo de sécurité, puis on monte dans le bus qui nous conduit à l’embarcadère.

On apprend que le groupe précédent a vu une baleine, ça fait monter l’excitation chez tout le monde.

On monte à bord du bateau, où nous sommes pris en charge par une guide de la compagnie. Elle nous explique quelques trucs sur la sécurité et sur les baleines. Nous devrions pouvoir voir des sperm whales, ce sont les 4ème plus grandes de monde, mais les plus grandes à avoir des dents.

On prend la mer qui finalement ne nous fait pas trop sauter.

Pendant ce temps, la guide que nous appellerons Rebecca car on ne se souvient plus de son nom, continue de nous dire que le groupe d’avant à repéré une baleine et que nous avons juste à les rejoindre et attendre qu’elle remonte à la surface pour la voir.

On trépigne tous d’impatience sur nos sièges. Au bout de 15 minutes, nous avons rejoint les autres bateaux.

Commence maintenant la recherche de baleine et le jeu de la patiente. On attend 10, 20 puis 30 minutes. Rebecca continue de nous répéter que voir les baleines est une chance, elle nous explique que le capitaine écoute les sons émis par la baleine à l’aide d’un micro dans l’eau et qu’on est très proche !

On scrute, on se tord le coup ! Mais toujours rien, on voit tout de même quelques dauphins et un albatros. C’est sympa, mais ce n’est pas le but de la sortie.

Rebecca nous explique que le capitaine n’entend plus de son, ce qui signifie que la baleine doit être en train de remonter à la surface.

Et…ben, toujours rien, ou alors ils nous font tourner en bourrique, ou la baleine remonte depuis l’autre côté de la terre.

On avance un peu, on tourne et finalement, notre première baleine apparaît. Elle est de notre côté du bateau, bon choix au début.

On la voit souffler de l’air et de l’eau par son évent. On aperçoit aussi sa tête qui émerge parfois avec son dos. Nous avons droit à 5 minutes de spectacle avant qu’elle ne pique du nez et ne relève sa queue pour replonger. C’est presque comme un aurevoir avec sa queue. Nous sommes aux anges et les filles en restent bouche bée. Puis Rebecca nous annonce qu’il y a une autre baleine à la surface un peu plus loin. Le capitaine commence à avancer dans sa direction mais pas trop vite pour ne pas effrayer celle qui vient de plonger.

On l’aperçoit au loin grâce à la colonne d’eau qu’elle éjecte en respirant. On s’en approche et on en profite 2-3 minutes avant qu’elle aussi ne fasse un coucou avec sa queue et ne replonge pour vaquer à ses occupations.

C’est majestueux, on aimerait pouvoir rester toute la journée, les observer pendant des heures mais chaque plongée peut durer jusqu’à 2h. Ça fait une longue attente !

Rebecca nous explique que plus aucune baleine ne devrait remonter avant la fin du tour, mais comme il reste du temps, le capitaine veut nous emmener voir des dauphins de Dusky.

On croise une otarie au large qui vient de partir pour ses 3 jours de pêche (on a bien dit 3 jours!).

On s’approche dangereusement d’une plage, où mouillent 3 bateaux. Les gens sont dans l’eau pour nager avec les dauphins et il y a de quoi faire. Nous sommes encerclés. Ils sautent, font des saltos, nagent près du bateau, bref, c’est génial. Il y en a au moins 25 ou 30. On ne sait plus où donner de la tête. Les poulettes sont trop heureuses de voir ça, il faut dire que ce n’est pas tous les jours que tu vois ça.

On en profite pendant presque 10 minutes et il est déjà l’heure de rentrer. On revient au port et on reprend le bus pour aller au centre.

Tout le monde est un peu silencieux, il faut dire qu’on vient de rencontrer le plus grand mammifère du monde !

On récupère Choubivan, on se change car nous avions gardé les sous vêtements thermiques et on prend la route.

C’est parti pour 2h de route solitaire pour Alex, car Maéva somnole à côté, à cause de son médicament contre le mal de mer. Même Gabrielle fera une sieste sur la route, ça vous montre un peu la puissance du truc !

On arrive à Hanmer Springs vers 13h45. On s’installe au free camp pour manger et on ressort vite.

Nous sommes venus ici, car il y a des bains chauds, pour les adultes et des toboggans d’eau pour les enfants.

On se change et on profite de l’eau à 38-40 °C, quel bonheur !

Les filles traînent Alex aux toboggans aquatiques car il faut être deux sur les bouées pour pouvoir descendre. Elles feront un nombre incalculable de tours entre les 2 à bouées et les 2 sans bouées.

Maéva de son côté continue sa somnolence. Alex a même peur de la laisser seule car elle pourrait s’endormir la tête sous l’eau.

On en profite une grande partie de l’après midi et vers 17h30, on décide de sortir et de rentrer au camp car nous avons 25 minutes de marche.

L’avantage c’est que nous sommes tout propre. Notre camp est vraiment cool, pas trop de monde, des toilettes, des poubelles et de l’eau. Que demande le peuple ?

On se prépare un bon apéro et un bon repas et on ne tarde pas à se coucher car le lever à 6h30 commence à peser lourd sur les paupières !

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