Ce matin, on prépare les valises. On profite du lit au max car ce soir c’est futons pour 4 jours !

Vers 10h, on sort prendre un taxi pour la gare de bus qui est de l’autre côté de la rivière.

On trouve rapidement un bus pour Yuseong, mais vraiment rapidement car il nous reste 3 minutes pour embarquer.

Le premier arrêt du bus est en ville à 100m de notre hôtel. Bon, on se rassure en se disant que de toutes manières, on n’aurait jamais su le trouver, tout est en coréen.

A Yuseong, le chauffeur nous dépose en pleine ville. On le soupçonne de ne pas avoir voulu faire l’arrêt au terminal de bus car il fallait faire un demi tour dans la circulation. Du coup, on est bon pour 900m dans la ville avec les gros sacs. Et oui, c’est ça le voyage !

Là aussi, on trouve un bus rapidement pour Jeonju (notre destination finale, enfin la prochaine car on compte bien survivre à ces 4 nuits au sol). Nous avons 4 minutes pour embarquer.

A l’arrivée, on réserve notre billet de bus pour dans 4 jours et on s’achète un pique nique au Paris baguette de la gare. On trouve un pauvre pot de Philadelphia, le fromage à étaler bien chimique mais avec le bon pain au noix et le manque qui se fait sentir depuis 3 mois, on en salive d’avance !

On prend un taxi pour notre hôtel qui se situe dans le village hanok de Jeonju.

A l’arrivée, Alex s’emmêle un peu les pinceaux et donne 60 000 wons pour un trajet qui n’en coûte que 6 000. Heureusement, il s’en rend compte assez vite et règle la chose avec le chauffeur qui fait mine de ne rien comprendre. Quelle mauvaise fois, c’est la première fois en Corée que l’on est confronté à une personne malhonnête. Il faut dire qu’ici, il y a énormément de touristes chinois et que ceux-ci, c’est presque écrit sur leurs têtes « arnaque moi s’il te plaît ».

Bref, le chauffeur repartira avec une ou deux bonnes insultes d’Alex en français car il n’en connaît pas (encore) en coréen.

On s’installe dans notre chambre et on monte sur la terrasse pour manger. Elle mériterait un bon coup de rénovation mais c’est appréciable, d’autant qu’il fait un soleil d’enfer.

On sort découvrir notre quartier et c’est la panique. Il y a un monde fou, tous déguisés en hamboks (tenue traditionnelle). On repère deux ou trois trucs comme une banque ou une supérette et on revient à la chambre. Il est 15h30 et les rues commencent déjà à se vider. On peut enfin respirer !

Notre guesthouse laisse à disposition des Hamboks, du coup, c’est séance pretty woman pour toute la famille.

On ressort (en civil) pour manger. On trouve un petit resto qui sert de la viande cuite au barbecue avec Bibimbap et riz cuit dans une feuille de lotus. Un délice !

Le moment tant redouté se profile, la nuit au sol. On espère que la première sera la pire même si on sait bien qu’au bout de 4 jours, il y aura 2 possibilités : le décès de notre dos ou l’agonie de notre derrière !

Par contre le froid tombe assez rapidement et on ne trouve pas de chauffage. Alex se lance donc dans la prospection de chambres inoccupées pour chaparder quelques couvertures supplémentaires. Il reviendra avec 3 trophées. Comme on dit chez nous « A la guerre comme à la guerre ! ».

Comments are closed.